La vie du club |
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Ou en sommes-nous? Ce silence est lamentable !
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De la tête de l’US Dax au Rotary : "Je restais sur un goût d’inachevé"
Jean-Christophe Goussebaire est le président de Daxy’s, le tout nouveau club satellite du Rotary de Dax, composé de membres plus jeunes… dans le but d’aider les jeunes.
« La moyenne d’âge de nos membres est de 67 ans. On vieillit, quand même…, constate Patrick Pelletier, adjoint du gouverneur du Rotary international. Alors on s’est dit qu’il nous faudrait faire rentrer des jeunes. Le problème, c’est que vous avez 34 personnes un peu âgées et que, si vous faites entrer un jeune tout seul, il va s’embêter au Rotary. »
Un problème qui n’en est pas vraiment un, en réalité. Puisque depuis 2013, les statuts du Rotary permettent la création de clubs satellites. C’est-à-dire rattachés au club parrain. En l’occurrence, ici, le Rotary club Dax-Côte d’Argent. « L’avantage, pour les jeunes, c’est qu’ils sont autonomes. C’est-à-dire qu’ils se réunissent où ils veulent. Ça peut être dans un café. Et autant de fois qu’ils le souhaitent. Alors que nous, c’est quatre fois par mois. Ils ne sont pas tenus à nos repas statutaires. Ils ont une grande liberté d’action. Et des actions différentes des nôtres. Mais on est complémentaires. Ils n’ont ni la lourdeur de nos réunions, ni de notre budget. Leur cotisation est bien moindre. Ils ont un président et un secrétaire, donc ils se gèrent », détaille Patrick Pelletier.
Le président de Daxy’s (c’est le nom du club satellite), justement, est bien connu des Dacquois. Puisqu’il a été à la tête de l’USD, pendant un an. « C’était le bon moment pour moi. J’étais disponible et j’avais envie de m’impliquer. En plus, ça me permet de me relancer. Je restais sur un goût d’inachevé, explique Jean-Christophe Goussebaire. Et le Rotary correspond tout à fait à ce que j’aime faire. Une des grandes forces du club, c’est de ne rien demander, mais d’apporter beaucoup. »
Neuf membres
« Patrick (Pelletier, NDLR), ainsi qu’un ami à lui, m’ont, depuis un an, invité à plusieurs reprises au Rotary, à des conférences. J’y suis allé, avec plaisir. J’y suis revenu. Mais il est arrivé un moment où je n’y trouvais pas forcément ma place, explique Sébastien Vivé, le secrétaire de Daxy’s. J’étais un petit peu décalé en âge. J’en ai fait part à Patrick et à d’autres personnes. Leur expliquant que l’idée du club lui-même – de servir, d’aider – me plaisait. Mais que si je venais avec mes idées de quelqu’un de 43 ans, elles ne seraient peut-être pas les mêmes que celles de quelqu’un de 75 ans. Patrick a réfléchi et m’a dit “écoute, ce qui serait pas mal, c’est que vous trouviez quelques collègues à vous, et on pourra créer un club satellite”. Là, je lui ai dit “tu m’intéresses”. Puis, on a commencé à creuser. » Et à recruter des membres.
Daxy’s en compte aujourd’hui neuf (1) : un agent immobilier, un agriculteur, un ingénieur, un diamantaire, un ostéopathe, etc. Ils se sont réunis deux fois jusqu’ici. « On a beaucoup d’idées, fait savoir Sébastien Vivé. À la différence du Rotary, qui agit sur la maladie ou l’accompagnement des personnes âgées, nous, notre objectif – ça a été assez unanime -, c’est d’accompagner des projets innovants portés par des jeunes. » « Que ce soit des artisans, des informaticiens, etc. », précise Jean-Christophe Goussebaire.
Sébastien Vivé de poursuivre : « Ces derniers, j’ai l’impression, ont beaucoup de projets mais, malheureusement, faute de moyens, ont du mal à les concrétiser. » Et de préciser : « On s’est rapprochés de l’In’Tech. On a rendez-vous vendredi, pour un premier contact. »
Rapprochement avec l’In’Tech
« On voudrait aider ces jeunes informaticiens, futurs chefs d’entreprise, futurs développeurs de projets. Les accompagner, reprend Jean-Christophe Goussebaire. L’idée, c’est donc de voir comment fonctionne l’In’Tech, savoir s’il y a des projets en pleine maturation, qui ont besoin d’un coup de pouce financier. »
Pour financer leurs actions, les membres de Daxy’s devront récolter des fonds. « C’est-à-dire organiser des vide-greniers, des spectacles, énumère Sébastien Vivé. Nous, l’idée que l’on a, qui est en train de germer, est d’organiser une soirée, à la fin de l’année, de style dîner-débat-conférence, avec des intervenants de qualité. » « On a deux, trois pistes très intéressantes. Des gens qui ne sont jamais venus à Dax et qui ne sont pas que du rugby », lâche Jean-Christophe Goussebaire, sans en dévoiler davantage.
Autre force des clubs satellites : ils servent de passerelle. « Aujourd’hui, j’ai 43 ans, souligne Sébastien Vivé. Mais dans dix ans, j’en aurai 53, et dans vingt, 63… Donc, l’idée est de basculer dans le Rotary, à un moment donné, tandis que des jeunes rentreront à Daxy’s. » Dans les Landes, un club satellite a été créé à Morcenx, il y a peu, et un autre est en projet à Saint-Vincent-de-Tyrosse. Le Rotary, créé en 1905 à l’international et en 1937 à Dax, semble avoir encore de beaux jours devant lui.
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De la tête de l’US Dax au Rotary : "Je restais sur un goût d’inachevé"
Jean-Christophe Goussebaire est le président de Daxy’s, le tout nouveau club satellite du Rotary de Dax, composé de membres plus jeunes… dans le but d’aider les jeunes.
« La moyenne d’âge de nos membres est de 67 ans. On vieillit, quand même…, constate Patrick Pelletier, adjoint du gouverneur du Rotary international. Alors on s’est dit qu’il nous faudrait faire rentrer des jeunes. Le problème, c’est que vous avez 34 personnes un peu âgées et que, si vous faites entrer un jeune tout seul, il va s’embêter au Rotary. »
Un problème qui n’en est pas vraiment un, en réalité. Puisque depuis 2013, les statuts du Rotary permettent la création de clubs satellites. C’est-à-dire rattachés au club parrain. En l’occurrence, ici, le Rotary club Dax-Côte d’Argent. « L’avantage, pour les jeunes, c’est qu’ils sont autonomes. C’est-à-dire qu’ils se réunissent où ils veulent. Ça peut être dans un café. Et autant de fois qu’ils le souhaitent. Alors que nous, c’est quatre fois par mois. Ils ne sont pas tenus à nos repas statutaires. Ils ont une grande liberté d’action. Et des actions différentes des nôtres. Mais on est complémentaires. Ils n’ont ni la lourdeur de nos réunions, ni de notre budget. Leur cotisation est bien moindre. Ils ont un président et un secrétaire, donc ils se gèrent », détaille Patrick Pelletier.
Le président de Daxy’s (c’est le nom du club satellite), justement, est bien connu des Dacquois. Puisqu’il a été à la tête de l’USD, pendant un an. « C’était le bon moment pour moi. J’étais disponible et j’avais envie de m’impliquer. En plus, ça me permet de me relancer. Je restais sur un goût d’inachevé, explique Jean-Christophe Goussebaire. Et le Rotary correspond tout à fait à ce que j’aime faire. Une des grandes forces du club, c’est de ne rien demander, mais d’apporter beaucoup. »
Neuf membres
« Patrick (Pelletier, NDLR), ainsi qu’un ami à lui, m’ont, depuis un an, invité à plusieurs reprises au Rotary, à des conférences. J’y suis allé, avec plaisir. J’y suis revenu. Mais il est arrivé un moment où je n’y trouvais pas forcément ma place, explique Sébastien Vivé, le secrétaire de Daxy’s. J’étais un petit peu décalé en âge. J’en ai fait part à Patrick et à d’autres personnes. Leur expliquant que l’idée du club lui-même – de servir, d’aider – me plaisait. Mais que si je venais avec mes idées de quelqu’un de 43 ans, elles ne seraient peut-être pas les mêmes que celles de quelqu’un de 75 ans. Patrick a réfléchi et m’a dit “écoute, ce qui serait pas mal, c’est que vous trouviez quelques collègues à vous, et on pourra créer un club satellite”. Là, je lui ai dit “tu m’intéresses”. Puis, on a commencé à creuser. » Et à recruter des membres.
Daxy’s en compte aujourd’hui neuf (1) : un agent immobilier, un agriculteur, un ingénieur, un diamantaire, un ostéopathe, etc. Ils se sont réunis deux fois jusqu’ici. « On a beaucoup d’idées, fait savoir Sébastien Vivé. À la différence du Rotary, qui agit sur la maladie ou l’accompagnement des personnes âgées, nous, notre objectif – ça a été assez unanime -, c’est d’accompagner des projets innovants portés par des jeunes. » « Que ce soit des artisans, des informaticiens, etc. », précise Jean-Christophe Goussebaire.
Sébastien Vivé de poursuivre : « Ces derniers, j’ai l’impression, ont beaucoup de projets mais, malheureusement, faute de moyens, ont du mal à les concrétiser. » Et de préciser : « On s’est rapprochés de l’In’Tech. On a rendez-vous vendredi, pour un premier contact. »
Rapprochement avec l’In’Tech
« On voudrait aider ces jeunes informaticiens, futurs chefs d’entreprise, futurs développeurs de projets. Les accompagner, reprend Jean-Christophe Goussebaire. L’idée, c’est donc de voir comment fonctionne l’In’Tech, savoir s’il y a des projets en pleine maturation, qui ont besoin d’un coup de pouce financier. »
Pour financer leurs actions, les membres de Daxy’s devront récolter des fonds. « C’est-à-dire organiser des vide-greniers, des spectacles, énumère Sébastien Vivé. Nous, l’idée que l’on a, qui est en train de germer, est d’organiser une soirée, à la fin de l’année, de style dîner-débat-conférence, avec des intervenants de qualité. » « On a deux, trois pistes très intéressantes. Des gens qui ne sont jamais venus à Dax et qui ne sont pas que du rugby », lâche Jean-Christophe Goussebaire, sans en dévoiler davantage.
Autre force des clubs satellites : ils servent de passerelle. « Aujourd’hui, j’ai 43 ans, souligne Sébastien Vivé. Mais dans dix ans, j’en aurai 53, et dans vingt, 63… Donc, l’idée est de basculer dans le Rotary, à un moment donné, tandis que des jeunes rentreront à Daxy’s. » Dans les Landes, un club satellite a été créé à Morcenx, il y a peu, et un autre est en projet à Saint-Vincent-de-Tyrosse. Le Rotary, créé en 1905 à l’international et en 1937 à Dax, semble avoir encore de beaux jours devant lui.
donc si j'ai bien tout compris, le Rotary va prendre en charge nos dirigeants historiques et JGD et ses nouveaux potes s'occuperont de notre nouvelle équipe avant de devenir membre du Rotary ... chez nous , à Dax
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