Retard à l'allumage…Encore !

Par Fly

Comme ils en ont pris l’habitude depuis plusieurs matchs (voire même plusieurs années) à l’extérieur, les joueurs dacquois ont, hier soir, commencé la partie en retard. Ils ont fait preuve d’absences et de négligences qui ont réduit à néant toute chance de victoire sur le terrain de narbonnais en pleine renaissance depuis leur changement de staff.

Durant toute la 1^ère mi-temps, les joueurs de la cité thermale ont subi les assauts des « Orange », incapables de se défaire de l’emprise des locaux, ratant à peu près tout : touches, placages, passes, coups de pied… Un vrai calvaire pour les joueurs, mais aussi pour les supporters que nous sommes. Qu’une équipe visiteuse soit dominée par son hôte d’un soir, surtout si celui-ci est dans une bonne phase (le cas de Narbonne actuellement), cela ne paraît pas incohérent, mais que les joueurs ne mettent pas les ingrédients nécessaires et suffisants pour résister, cela est beaucoup plus critiquable. Et hier soir, en terre audoise, certains dacquois n’ont pas « joué le jeu », ils ont « abandonné » leurs coéquipiers qui n’avaient plus la possibilité alors d’endiguer les assauts des locaux. Notre indiscipline chronique (2 nouveaux cartons jaunes reçus) a accentué l’impression d’impuissance. Tout à fait logiquement, les narbonnais ont inscrit 4 essais durant les 40 premières minutes, souvent sur de grossières fautes de défense, avec en point d’orgue le dernier, juste avant la mi-temps, sur un rush solitaire de 30 mètres du seconde ligne audois au cœur de la défense dacquoise. 28 à 6 aux citrons, et la promesse d’une belle raclée.

Heureusement, la physionomie de la 2^nde mi-temps fut très différente. Le discours dans le vestiaire dacquois a peut-être changé les choses. La large avance des locaux les a aussi certainement démobilisés. Les Rouge & Blanc ont réussi à scorer par Bau dès l’entame et ont conservé globalement la maîtrise du ballon et de la rencontre. Ils ont remporté la seconde période 10 à 3, manquant même à plusieurs reprises de planter un 2^nd essai, par Bureitakiyaca en débordement tout d’abord, par Liebenberg ensuite sur une charge au ras. En vain. Au final, les narbonnais s’imposent 31 à 16, bonus offensif en poche. Tout sauf illogique.

Côté satisfaction, pas grand-chose à se mettre sous la dent : la tenue de la mêlée durant 1 heure, l’activité dans le jeu de Firmin ou la puissance de Ceyte. Chiappesoni, Swanson, Pic et Delaï ont fait ce qu’ils ont pu. Autre satisfaction, le retour à la compétition de Delonca qui offre de nouvelles possibilités de rotation au staff.

Sans surprise l’absence de plusieurs leaders a fortement diminué le niveau général de l’équipe. Pas de leader pour remettre les choses dans le bon ordre et insuffler un vent de révolte au plus fort de la tempête audoise. Tuineau, Mières ou Naqalevu ont cruellement manqué à notre formation. Le centre du terrain notamment (Bau-Ternisien-Klemenczak) était beaucoup trop léger pour résister à la furia locale.

Les dacquois (ou serait-ce plutôt les narbonnais) ont montré 2 visages différents hier soir. J’espère que les coaches dacquois ne retiendront pas seulement la réaction de la seconde mi-temps, mais qu’ils sauront insister sur les errances du 1^er acte. J’espère surtout qu’ils trouveront les mots pour remotiver les troupes car jeudi prochain nous recevons à Boyau de solides agenais, qui auront en plus profité d’un jour supplémentaire de récupération. Pour l’instant, à domicile, nous avons su faire ce qu’il fallait pour terrasser les « gros » du championnat (Aurillac et Oyonnax). Alors souhaitons que les dacquois soient capables de rééditer l’exploit. Une victoire pour remettre la machine en route et éviter de nous enfoncer au classement. Allez Dax.