Voyage au bout de l’ennui .
Lueur au bout de la nuit .
Le Rugby , c’est ce sport formidable capable de vous désespérer parfois , au point de douter de tout , pour mieux vous emporter , au terme d’un match terne et emprunté , des Auscitains sevrés de munition , en panne de jeu et d’inspiration aussi , ballotés sur les ballons portés , mais résistants comme toujours, pour ne pas sombrer , accroches comme des naufragés à la bouée des fondamentaux, cette mélée fermée , pas toujours payée en retour , mais ou Pascal Idieder fit merveille au poste .
Qui aurait pu douter de l’envie du petit gars de Saint Palais de séduire son pays sa familla et le coeur de Jean Dauger , fidèle surtout à l’amitié qui le lie à son ainé Bayonnais Jean Marie Usandisaga retiré depuis peu, pour raison de santé .
Auch , jetté à corps perdu en resístanse , défendant jusqu’à l’hallali, mais jamais “invité” réellement , dans une partie à sens unique qui s’apprétait à les laisser meurtris défaits, dépités comme leurs supporters pourtant venus en nombre .les encourager
le calice d’Irouléguy bu jusqu’à la lie , 53 ème une de nos rares attaques d’envergure balaille le terrain , jusqu’à une nouvelle interception de l’Australien Manny Edmonds sur une passe de muerte de Spicer, le maléfice clouant au pilori la seule initiative de jeu déployé, décidemment qui serefuse aux Auscitains .
On s’apprête déjà à regagner le Gers, moral dans les chaussettes , pour un long trajet en forme de de pénitence , quand les lumières de la ville se rallument pour une flash sur l ‘écran noir de ma nuit blanche, à venir ,
(80 ème) l’heure des braves , surtout l’heure de ceux qui veulent mourir debout .
C’est bien tard pour la dernière séance , et le protocole a déjà désigné l’homme du match le Bayonnais Jacques Dean, comme d’évidence, vient récompenser la main mise des hommes forts de la Côte Basque , Pierrot le Biarrot se lamente à mes cotés sur nos avants conquérants qui assommaient la PROD2.
Nostalgie quand tu nous tiens, que lui répondre, pourtant nos avants ne déméritent pas !
C’est le moment ultime , pour Pierre Aguillon le gain de Condom , et ses 20 piges, d’ oublier la frustration de ses ballons qui ne viennent jamais affoler son aile , ravaler d’un éclair la frustration d’un match passé à se rougir les avants bras , pour tenter d’ allumer une dernière flamméche ,
David Spicer retrouve Ricaud à hauteur , tempérament de feu lui aussi pour souffler sur les braises du jeu , Alexandre n’a pas oublié sa vista de trois quart centre , il a assez de “grinta” pour porter l’offrande plus loin et lancer Thierry Brana , exilé sur son aile , qui va négocier son seul ballon offensif de la partie .
Thierry , comme les copains a mis lui aussi les barbelés tout au long du match , culbutant les vagues océanes qui déferlent et menacent à tout moment de rompre la digue et d’engloutir le dernier rempart Auscitain ,
Léo Pesteil englué avec l’arrière garde Auscitaine , acculée en défense, peine à s’arracher des griffes Bayonnaises .
L’araignée Basque a tissé sa toile et guette la faille pour tuer définitivement la rencontré
pour Thierry , rien n’est fait , la défense Basque accrochée à son bonus offensif qui lave l’affront du match à Montpellier ou les Basques se sont faits étriller , monte sur un rail , thierry accélère sur son aile et maneuvre , buste haut , injection devant le banc Auscitain ¡ .
“Thierry la Fronde” gifle la révolte, claque deux cadrages d’école enchainés , appuis de feu , pour un débordement millimétré qui dépose la défense Bayonnaise ; un couloir de “moins d’un mêtre” , assez pour enrhumer Larrechea impuissant aux basques du météore, et regarde filer l’étoile , planter 80 mêtres plus loin l’essai qui sauve l’ honneur Gascon au pied des poteaux Bayonnais ,
essai , qui prive surtout l’Aviron de son bonus offensif .
Auch existe encore en TOP14 ¡ .
Putain que c’est bon , de laver d’un souffle , souffrance et frustration mélés, éclairer un match insipide et sans saveur , d’une seule inspiration géniale .
l’essai du match , juste pour l’honneur , voilà le jeu de Rugby que l’on aime .
Dans ces cas là , la dernière impression est toujours la bonne , c’est celle que l’on emporte au retour , apres avoir mangé un bout en famille avec les copains , l’espoir est encore encore chevillé au corps, accroché , comme une bouée de sauvetage , au moment de quitter la Cote Basque et ce Beau stade Jean Dauger qui a grandi jusqu’à rejoindre son public fervant, chantant avec la Pena Bayona l’âme du Pays Basque .
Alors tant pis pour la frustration , accentuée par la victoire méritoire des Dacquois devant les Berjaliens qui assombrit un peu plus notre saison ,
Adouci un peu le mal de tête , d’ Antoine Battut , capitaine du soir , secoué vendredi dernier par la mise au ‘poing’ Toulousaine , ce dont personne n’a fait grand cas ,
Antoine sorti ce soir groggi de Jean Dauger ,dés la 22 éme mn .
Samedi prochain , à Jacques Fouroux , sur le coup de 15h00 le FCAG jouera sa saison et son avenir en TOP14 , en quitte ou double .
Double , surtout pour ne pas lacher prise et entretenir l’espoir , victoire impérative devant Albi .
Semaine studieuse en perspectiva , les clefs de la rencontré , vitesse et déplacement pour transformer conquêtes et mélée fermée nos solides fondamentaux qui ne suffisent pas .
C’est surtout de de courses et d’ambition de jeu , du souffle et des idées dont a le plus besoin le FCAG pour porter plus loin son destin .
Il a les hommes pour celà , il suffirait presque de leur donner les munitions .
Aviron bayonnais 25 / FC Auch-Gers 10
AVIRON BAYONNAIS : Larrechea – Gerber, Dourthe (cap. Remplacé par Vermis, 722)), Gower, Peyras (Inigo, 662) – (o) Edmonds, (m) Sallecanne (Marfaing, 542) – Haare (Marmouyet, 542), Deen, Massabeau – Tewhata (Bergez, 672), Linde – Lopresti (Iguinitz, 492), Heguy (Roumieu, 622), Lafond.
Remplaçants : Roumieu, Iguiniz, Bergez, Marmouyet, Marfaing, V. Inigo, Vermis.
FC AUCH/GERS : Pesteil - Brana, Tidjini, Spicer, Aguillon – (o) Olivier, (Couzier, 572) (m) Dutilh (Salobert, 432) – Battut (cap. Remplacé par Saint-Lary, 222), Fonua (Ricaud, 432), Bontinck – Tapasu (Tchale Watchou, 432), Valdes– Idieder (Menkarska, 622), Bortolucci (Bruère, 622), Barcella.
Remplaçants : Bruère, Menkarska, Tchalé-Watchou, Saint-Lary, Ricaud, Salobert, Couzier.