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Nationale. Quels enseignements faut-il retenir après 4 journées de championnat ?
Après un bloc inaugural séduisant de quatre journées, la Nationale va marquer un arrêt ce week-end. L'occasion de dresser un premier bilan de ce nouveau championnat.
Un championnat ultra homogène et excitant !
Ce qui frappe d’emblée aux yeux quand on se penche sur cette nouvelle division de Nationale, c’est sa grande homogénéité. Toutes les équipes semblent se valoir, et on ne peut que s’en réjouir pour l’intérêt sportif de ce championnat situé entre la Pro D2 et la Fédérale 1, qui se présente comme la « nouvelle antichambre du rugby professionnel« .
« Je ne suis par surpris par le niveau de jeu affiché », avoue le manager de Dax, Jack Isaac. « Il est vrai que cette nouvelle compétition est très accrochée, car tous les effectifs ont bien recruté et travaillent fort. J’ai remarqué que la plupart des clubs était très forts sur les bases, mais ne pratiquaient pas pour autant un rugby très ouvert. Il y a beaucoup de mauls et de combat d’avants. Selon moi, le jeu est un peu fermé, mais c’est une recette qui fonctionne, donc on va peut-être essayer d’adapter notre stratégie en conséquence », concède le technicien landais
Chaque week-end, les combats sont intenses et la bataille fait rage sur toutes les pelouses de Nationale, avec des scores extrêmement accrochés. Hormis les deux gros cartons de Bourgoin face à Tarbes (52-6) et de Massy contre Aubenas (42-10), le plus large écart au score ne dépassait pas les 12 unités, lors des quatre premières manches de Nationale. Au contraire des dernières saisons de Fédérale 1, où les niveaux des équipes étaient vraiment disparates. Il y avait trop souvent une classe voire deux d’écart entre des formations qui bénéficiaient du statut professionnel ou quasi-professionnel et d’autres qui étaient au niveau amateur, avec tout ce que cela comporte comme exigences en dehors du rugby.
Toujours aucun diffuseur après quatre journées !
Malgré cette réelle attractivité sportive, la Nationale ne bénéficie toujours pas d’une diffusion digne de ce nom. Depuis le 12 septembre que le championnat bat son plein, aucune rencontre des quatre premières journées n’a été télévisée. Et ce n’est pas prêt d’arriver
Contacté par Actu Rugby, la chaîne L’Équipe, qui retransmettait depuis 2016 des rencontres en direct de Fédérale 1, nous a indiqué que des discussions étaient toujours en cours avec la Fédération Française de Rugby, pour déterminer les modalités de diffusion de ce nouveau championnat. Sachant que les premiers échanges remontent à juin dernier, au moment de la création de la Nationale, on espère que ce flou artistique va rapidement rentrer dans l’ordre, surtout que les droits TV ont été mis en avant comme une grosse manne financière pour les 14 clubs participants à cette première compétition du nom.
« C’est évidemment quelque chose de très important pour promouvoir notre compétition« , indique Jack Issac. « La médiatisation permet aussi de rajouter un piment supplémentaire à cette division, qui regorge de très bons jeunes joueurs de rugby, qui mériteraient d’être repérés aux niveaux supérieurs. On espère donc tous que cela va vite se décanter.
Contacté par Actu Rugby, la chaîne L’Équipe, qui retransmettait depuis 2016 des rencontres en direct de Fédérale 1, nous a indiqué que des discussions étaient toujours en cours avec la Fédération Française de Rugby, pour déterminer les modalités de diffusion de ce nouveau championnat. Sachant que les premiers échanges remontent à juin dernier, au moment de la création de la Nationale, on espère que ce flou artistique va rapidement rentrer dans l’ordre, surtout que les droits TV ont été mis en avant comme une grosse manne financière pour les 14 clubs participants à cette première compétition du nom.
« C’est évidemment quelque chose de très important pour promouvoir notre compétition« , indique Jack Issac. « La médiatisation permet aussi de rajouter un piment supplémentaire à cette division, qui regorge de très bons jeunes joueurs de rugby, qui mériteraient d’être repérés aux niveaux supérieurs. On espère donc tous que cela va vite se décanter.
Les victoires à domicile se font rares
En 26 matchs de Nationale, il y a déjà eu 7 victoires à l’extérieur, soit près de 28%. La quatrième journée du week-end dernier en est le meilleur symbole, avec quatre succès en déplacement. Des performances signées, qui plus est, par des formations que l’on attendait à pareille fête chez des gros poissons de cette division. On pense à Nice contre Massy, à Aubenas-Vals sur la pelouse de Narbonne, à Suresnes face à Blagnac, ainsi qu’à Cognac/Saint-Jean-d’Angély contre Dijon
Certains clubs ont même déjà enchaîné deux revers de rang à la maison, à l’instar de Blagnac qui a baissé pavillon à Ernest-Argelès, contre Dax et Suresnes, ou encore de Dijon, qui s’est incliné en Bourgogne face à Bourg-en-Bresse et à Cognac/Saint-Jean-d’Angély.
Les 4 premiers étaient tous dans la même poule l’an passé
Autre constat pour le moins étonnant, les quatre équipes les mieux classés, après quatre journées, à savoir Bourg-en-Bresse, Nice, Aubenas et Bourgoin-Jallieu, évoluaient tous dans la même poule de Fédérale 1 l’an passé. Une poule 2 où figurait également Narbonne, actuel 12ème de Nationale.
Preuve que Bourg-en-Bresse, leader de cette poule 2, au moment de l’arrêt soudain de la saison, avait tout autant sa place en Pro D2 que les deux meilleurs bilans nationaux de l’an passé, à savoir Albi et Mass
Le meilleur marqueur d’essais est un jeune Jiff
Contrairement à ce que l’on pourrait imaginer, l’actuel meilleur marqueur d’essais de Nationale n’est pas une star étrangère recrutée cet été à prix d’or, comme le Springbok Lionel Mapoe (Nice), le Néo-Zélandais Roimata Hansell-Pune ou le Samoan Robert Lilomaiva (28 ans ; 2 sélections). Il s’agit du jeune ailier-arrière de l’Union Cognac/Saint-Jean-d’Angély, Quentin Lefort (23 ans ; 1m79 ; 86 kg), auteur de trois essais en quatre journées.
Natif de Mont-de-Marsan (Landes), celui-ci a fait ses classes au Castres Olympique, avant de tenter sa chance à Nevers, où il a connu deux saisons minées par les blessures, puis de rebondir l’été dernier à Cognac/Saint-Jean-d’Angély. La saison dernière, ce joueur racé au profil à la Jack Nowell avait déjà marqué les esprits en inscrivant 7 essais en 14 titularisations en Fédérale 1, soit un essai tous les deux matchs. La preuve que même en Nationale, il y a des jeunes pépites françaises à suivre de très près. Avis aux recruteurs