Par Dalton

C’est sous une joli soleil printanier que s’est déroulé cet antépénultième match de la saison régulière… match des plus importants pour rester en course pour la qualification dans le trophée Jean Prat… bonus offensif obligatoire pour garder au moins 2 points d’avance sur le 3ème Cognac, Nantes semblant définitivement hors jeu si on en croit les récents propos de Thierry Murie, vice président de la FFR (http://tarbes-infos.com/spip.php?article23773) et son échec à Suresnes.

Travail fait à l’issue de 80 minutes sur courant alternatif (quasiment pas une de plus malgré les nombreux arrêts de jeu)…

30 minutes de domination en première mi-temps au cours desquelles nos joueurs auraient pu tuer le match en inscrivant 4 ou 5 essais…malheureusement, si Réteau et August vont à dame respectivement à la 4ème et à la 16ème, deux occasions d’essai tout fait sont gâchées par des passes mal assurées ou carrément oubliées, voire une troisième qui se termine par un essai en contre des jaune et noir, alors que nous jouions à 15 contre 14 !!!

7 à 14, maigre score à la mi-temps…Ne pas confondre vitesse et précipitation, c’est surement ce qui a du se dire dans le secret des vestiaires.

A la reprise, on sent bien que nos joueurs ont envie de faire le travail, mais les Saint-Médardais mis en confiance par la fin de la première période et ayant repris du jus nous font déjouer par leurs interminables lenteurs à remettre en jeu sur les touches et de pseudos blessures longues à soigner.

Un deuxième carton jaune à la 16ème minute sonne enfin la fin de la révolte des banlieusards, suivi dans la foulée du deuxième essai de Reteau…

A la 20ème c’est Soqeta qui s’y colle, 2 minutes ensuite, Dechavanne file derrière la ligne.

Le festival continue, essai de Delai à la 30ème, puis Pisano 3 minutes plus tard, et pour finir, c’est notre international Uruguayen qui pointe dans l’en-but à la dernière minute, essai qu’il transformera bien évidemment comme les 7 autres (dont le premier avec la complicité du poteau).

Fin du match sur le score sans appel de 7 à 56… la différence physique est flagrante entre un club aux joueurs sous contrat à l’entrainement quasi journalier et un club de semi-amateurs pris par d’autres activités professionnelles.

Reste aux Arcachonnais à nous donner un coup de main en se défaisant de Cognac (condition quasi indispensable s’ils veulent poursuivre la saison dans le Du Manoir)… à l’heure où j’écris ces lignes, le match n’est pas encore joué.

Et à nos dacquois, dignement accueillis par les supporteurs de l’Amicale pour un apéro-tapas au pied des cars, place vendredi à la réception des Nantais à Boyau pour confirmer la prestation du jour.