Par Bruno
A Narbonne, il y a beaucoup de chance d’avoir le soleil. Le vent, c’est automatique. Pas d’exception et c’est avec un fort vent dans le dos que Parkinson sans trembler donne le coup d’envoi.
La première mi-temps est un cauchemar. On prend une branlée sur chaque mêlée, mais ce sera le cas très souvent cette saison . Les Narbonnais sont joueurs et nous transpercent à chaque attaque, ils enfilent les essais, on prend des cartons jaunes, on prend trente mètres sur les cocottes. Bref on est nuls.
On se targue de vouloir jouer, de mettre du rythme, mais on est à des années lumières des Narbonnais, dans la vitesse, dans les intentions, dans le soutien. On n’est, à vrai dire, pas trop aidés par notre demi de mêlée, assez stéréotypé et plutôt lent aujourd’hui. A sa décharge, les avants ont joué sous pression. Comme Berchesi n’était pas non plus au taquet, rien ne tournait rond.
On a eu la balle dix minutes, lors de la première infériorité numérique .Et si par miracle on avançait, un en avant venait avorter nos fébriles et désordonnées intentions.
Deuxième mi temps , vent dans le dos. Si la mêlée avec les titulaires tient mieux la route, on est trop lent et prévisible pour prendre les locaux de vitesse. Il n’y a plus de match, mais y en a-t-il eu un ?
Dans un flot d’approximation, on a essayé de se faire deux passes face à une défense agressive et bien organisée notamment en deuxième rideau. En vain , on s’isole, on fait des en avant…
Une petite cocotte pour nous rappeler que depuis deux ans , on prend des reculades historiques dans ce secteur (franchement, on ne sait pas défendre sur ce genre de phase, ça saute aux yeux). Le commentateur Narbonnais, plein d’empathie, propose des solutions pour défendre sur ces mauls. Comment ne pas s’adapter ?
Manque d’envie, compo un peu louche sur le cinq de devant mais aussi une équipe de Narbonne qui est meilleure devant et qui joue largement mieux au ballon que nous.
Il parait que l’on a fait le choix du jeu. Mais on a marqué combien d’essais depuis le début de l’année ? Je n’ose même pas compter. Un très beau aujourd’hui à 48/3.
La victoire contre Bourgoin était très chanceuse, malgré la débauche d’énergie. La Narbonne, c’est clairement au-dessus et on explose . Sans combattre certes, mais on explose quand même
Le match contre Blagnac va conditionner la fin de saison . On ferait mieux de regarder derrière et de parler de maintien plutôt que de viser une qualification. Avec une telle mêlée et cette inaptitude chronique à défendre sur les mauls, il n’y a aucun espoir. On ne va tomber sur des samaritains qui se sabordent chaque week end, comme Bourgoin la semaine dernière. Mais pitié que l’on règle ce problème sur les mauls.
Victoire 48/10 d’une belle équipe de Narbonne contre nos joueurs qui, espérons-le, avaient décidé de faire l’impasse. Sinon , on est bien triste.
Par Marcos
« Ce match contre Bourgoin doit servir de référence » déclarait samedi dernier après le match le coach Dacquois Arnaud Mignardi . Et bien oui, que ce soit dans l’implication « combattre » de nos joueurs, leur solidarité collective pour endiguer défensivement les assauts des costauds savoyards, ou l’accélération dans le jeu de passes, l’USDAX devra continuer à montrer tout cela contre Narbonne !
Narbonne, ce club historique du rugby des années 1970 / 1980, où les Spanghero, Maso et autres Codorniou et Sangali ont porté haut la gloire de notre sport, s’est perdu (lui aussi) dans la difficile transition vers le rugby professionnel, puis dans des choix de direction du club passionnels et destructeurs ; mais, porté désormais par le « club des cinq (direction à 5 têtes où de glorieux anciens comme Belzons et Delpoux ont pris les rennes), Narbonne a décidé aujourd’hui de se relancer vers un retour dans l’élite sportive.
C’est donc vers cet objectif que le club a renouvelé la grande majorité de son effectif à l’intersaison (41 départs, 14 prolongations, 19 arrivées) : Les recrues ont été choisies dans le vivier de la ProD2 avec Faléa 3ème ligne de Rouen, Kbaier 2ème ligne d’Aix, Rochier talonneur de Montauban, Dumoulin 3ème ligne de Vanves, Nawagatabu 3 /4 centre de Béziers, Namy ailier de Brive et l’ancien Dacquois Pierre Justes l’arrière-ailier d’Aix.
Après le rendez-vous manqué du Dax-Narbonne au mois septembre 2020 (8 cas de covid dans l’effectif Audois ont conduit à l’annulation du match), Narbonne a joué 6 matchs, gagné 3 fois (contre Cognac, Blagnac et à Tarbes), perdu 3 fois (à Suresnes, en recevant Aubenas et à Dijon) , marqué 12 essais (Dax 4), encaissé 7 essais (Dax 6), pour finalement totaliser 16 points à la 6ème place du classement (Dax, 4ème avec 18 points, mais seulement 5 matchs joués).
Leur succès de samedi dernier à Tarbes a été, selon les révélations faites au journal local l’Indépendant, préparé comme une opération psychologique commando (par exemple, déplacement des joueurs « à l’ancienne » en voitures particulières) et considéré par l’entraîneur comme un match « fondateur » !
Autrement dit, le moral des techniciens des deux clubs est au beau fixe et conquérant pour que ce prochain match retrouve quasiment le parfum des confrontations d’antan !
Aussi, quel contenu de match pouvons-nous envisager ? Certainement un affrontement de costaud sur les phases de conquête. Et là, nos joueurs devront obligatoirement améliorer cette tenue en mêlée plusieurs fois défaillante samedi dernier … Le retour de Faitotoa pourrait renforcer ce secteur en attendant celui de Dumain ou celui de l’ancien Montalbanais Misha … Dans les autres secteurs de jeu, conservons nos qualités mises en valeur contre Bourgoin et citées plus haut.
Dans ce championnat National, 8 clubs seulement ont gagné à l’extérieur (Nice, le seul invaincu, l’a fait deux fois, Dax une fois) et les écarts au score restent très étroits … Mais, si le cours du match ne nous permet plus d’envisager la victoire, sachons alors gagner le point de bonus défensif pour toujours avancer au classement, vers l’objectif de la qualification.
ALLEZ DAX !!
Thomas DUFOUR
Théo DELBLANCU
Thibaud DREAN
Etienne LOIRET
Makatuki POLUTELE
Brice FERRER
Olivier AUGUST
Lasha LOMIDZE
Simon GARROUTEIGT
Felipe BERCHESI
Julien DECHAVANNE
Victor PISANO
Vincent HOLLET
Théo GATELIER
Hugo BARADA
REMPLACANTS
Elvis LEVI
Asa FAITOTOA
Théo SENTUCQ
Théo TREMEAU
Sylvère RETEAU
Thomas CURUTCHET
Robert LILOMAIAVA
Benat AUZQUI