La dernière danse ?

Eh bien voilà, comme dit le président Pecastaing, ça y est, on est dans la merde, et jusqu'au cou. Et si on ne fait rien on va direct au fond de la fosse septique se faire dévorer par les enzymes gloutons.

Alors avant d’apporter quelques solutions, faisons un bilan de ce que l’on a cru voir sur le terrain depuis le début de la saison.

D’abord, le plus évident, notre jeu d’avant, catastrophique depuis le début de la saison, balayé sur les ballons portés adverses, incapable d’avancer sur un groupé pénétrant, régulièrement moyen en touche, surtout en fond, où l’on joue plus au loto qu’au rugby. Comme chacun sait, au loto on a plus de chances de perdre que de gagner… eh bien au rugby, chez nous à Dax, c’est pareil, on a plus de chances de perdre le ballon que de le gagner, surtout en fond de touche. Et ça ce n’est pas normal. S’acharner autant dans ce secteur, ça relève de l’inconscience, de l’aveuglement pur et simple, voire même de la faute professionnelle.

On rajoute à cela, une tenue de mêlée qui va en diminuant, voire même carrément bancale quand on met notre ancien international bayonnais à droite… si au moins il était bon dans le jeu, mais même pas, le sieur dont on parle en est déjà à 6 cartons jaunes en 16 matchs. Quand on le voit sur le terrain on croit halluciner, tellement il paraît évident pour tout le monde que ce joueur est à côté de ses crampons, et qu’une sérieuse remise en question lui est nécessaire ! Et pourtant, dès que l’occasion se présente le staff n’hésite pas à le remettre sur le pré ! On croit rêver ! Il faudra nous expliquer ce qu’apporte un tel joueur à une équipe, tant il nous semble à nous, simples supporteurs que ce gars est un handicap pour les rouge et blanc. Nous préférerions sans problème voir des jeunes à sa place. Sans doute reculeraient-ils autant en mêlée fermée (et encore, on sait pas, ils ne jouent pas), mais au moins ils auraient l’intelligence de ne pas se faire remarquer par des brutalités ou des fautes stupides sous les yeux de l’arbitre.

Le dénominateur commun à ce constat c’est l’entraineur des avants, Brice Miguel, son incompétence paraît criante à tous. Plus le temps passe et plus notre jeu d’avant se délite. Les gars sont incapables de réagir collectivement, en équipe. Nous avons pourtant des qualités individuelles :  David tient en mêlée et s’active dans le jeu, Delonca est dispo et percutant, Arias est capable de tenir la baraque en mêlée, Singer et Cazeaux ont un gros potentiel, Bernard, s’il gomme ses défauts de brutalité est un guerrier, Naude apporte de la puissance, tout comme Bert, Adrillon a du punch et une envie énorme, Colleta apporte sa puissance, Van Lill est capable de franchir, August peut apporter du contre.

Malheureusement ces qualités ne sont pas exploitées, cela manque de liant, de cohésion, et a plus de la moitié du championnat s’est grave, très grave même !

Continuons, par les demis, nous sommes d’une lenteur qui gâche nombre d’actions. Nos deux numéros 9 qui pourtant ont des profils différents, jouent trop souvent avec le frein à main.