Bilan partie 1

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Retour sur ce début de saison mouvementé.

A suivre, les joueurs et le recrutement. 

Fin d’année, c’est l’heure du bilan ! On va essayer d’être aussi objectif que possible et d’apporter quelques éléments de réponses aussi constructifs que possible.

Neuf matchs, huit défaites dont quatre à domiciles, dernier en challenge européen de la poule la plus faible de la compétition, dernier ex-aequo en championnat avec nos amis gersois, on ne peut pas dire que les chiffres  parlent pour nous. Comment expliquer un tel résultat ?

Bien entendu, il est impossible de revenir sur le début de saison sans évoquer le départ de Marc Lièvremont. Intervenu trois jours avant le début du championnat, c’est la conclusion catastrophique d’une préparation ratée, où déjà les défaites s’enchaînaient contre des clubs tout ce qu’il y a de plus moyen. Etre promu n’est pas aisé, mais en plus être privé de la pierre angulaire de la réussite sportive  de ces dernières années complique grandement la tâche. Le club a choisi la solution interne. Etait-ce la bonne solution ? On en sait pas, en tous les cas, c’était la seule qui laissait la porte ouverte à Marc Lièvremont pour pouvoir intervenir auprès du groupe tout au long de la saison. C’est sans doute une des raisons qui a poussé les dirigeants à faire ce choix. On peut alors se poser la question de la légitimité de Marc Lièvremont deux mois après son départ auprès d’un groupe, et d’un club, qui doit apprendre au plus vite à vivre sans lui. La situation, de l’extérieur, semble confuse. Assez souvent présent à l’entraînement le mardi, la dernière fois en compagnie de Retières, les joueurs ont sûrement été consultés dans un tel projet. Il semble quand même que plus on attend, plus la rupture sera douloureuse et ne pourra pas s’opérer sans un grand coup de balai dans le sportif. Cela peut également nuire à la main mise de Christophe Milhères et Jérôme Daret sur le groupe.

Le sportif est un élément qui peut très vite basculer. La preuve ce week-end : Une victoire sur Brive et le début de saison aurait été qualifié de bon. Avec la défaite, les corbeaux se sont amoncelés le long de la main courante et l’avenir s’est considérablement obscurci. Pourquoi ?
Pour se maintenir, il faut minimum 9 victoires, ce qui implique déjà malheureusement des performances à l’extérieur. En est-on capable ? Rien de moins sûr car même dominatrice, l’équipe ne s’est pas imposée à Paris, ni face à Castres devant son public. Sans la culture de la gagne, sans la hargne associée à une maêtrise sans faille, on ne gagne pas à l’exterieur sauf à tomber sur une équipe qui déjoue comme ce fut notre cas ce week-end mais aussi celui de Brive contre Bayonne ou de Auch contre Bourgoin.
De plus, Dax est devenu ce week-end un impératif de victoire pour la quasi totalité des clubs de l’élite. Lorsque Brive, dernier à zéro victoire vient s’imposer chez vous, c’est plié, aucune équipe ne fera l’impasse sur le voyage à Boyau. Vous allez me dire, mais qu’est-ce qu’il raconte celui là, c’est une évidence que tout le monde va venir chez nous pour gagner. Erreur. On aurait battu Brive, puis Bourgoin et Castres, le regard sur Dax aurait été différent. L’an passé, Albi notamment avait marqué  son territoire et l’on ne se déplaçait plus la bas comme en début de saison.

Alors tout n’est pas noir bien sûr et rien n’est perdu après cinq matches, bien heureusement. Mais le couteau sous la gorge, les Brivistes l’ont laissé à Boyau avec un grand sourire. Ceci dit, tout peut basculer très vite. Une victoire à Albi et les situations des deux clubs sont échangées. Mais a-t-on un rugby pour s’imposer à Albi ?

Car l’autre question dérangeante de ce début de saison est liée au jeu mis en place. On a gagné un match, le seul où l’on n’a pas joué, ou si peu. Croire que l’on va passer par nos trois-quarts comme à Paris est une hérésie et Albi va gentilment nous le rappeler dès le 5 Janvier. Le niveau de notre équipe implique une efficacité de tous les instants et ne pas prendre 3 points à 0/6 à domicile est une insulte au rugby (et à l’adversaire au passage que l’on a paraît-il peut être sous-estimé, quelle honte de lire ça ! ) Si l’on n’a pas compris qu’à ce jeu, il faut prendre le score ou au moins rester à porter de pied pour exister, on ne gagnera aucun match. Après, c’est noble de vouloir jouer à tout va.Cela a failli réussir à Paris, mais cela nous a aussi coûté le match, ne l’oublions pas. Jouer avec des mauls pénétrants est certes réducteur mais évite les contres et surtout fait avancer l’équipe sans trop la fatiguer, en usant l’adversaire. On a un pack pour le faire, comme les brivistes samedi ou sans surprise les Albigeois le  5 Janvier. Pourquoi s’évertuer à ouvrir ? Notre charnière a ses qualités mais est très lente et les trois-quarts reçoivent ballon et adversaire en même temps, en étant de plus trop souvent à plat. Leurs qualités techniques individuelles n’étant pas supérieures aux adversaires, c’est plié avant même que la balle sorte du regroupement. Par contre, et on l’a déjà vu, cette équipe est bonne sur les balles de récupération. Voilà, ce n’est que mon avis, mais il me semble que l’on se fourvoie en écartant nos propres ballons. Cela nous a coûté deux matches déjà et beaucoup d’énergie, d’autant plus dommageable que l’on n'a pas une troisième ligne très coureuse.

 A venir, joueurs et recrutement. 

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