MEDIAS ET USD

09 Sep 2016 13:54 #106212 par PierDax
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"... des manques de concentration passagers" dit Patrick Furet !!!

Moi je veux bien mais ... les lancers en touches catastrophiques , les ballons tombés sur réceptions , les pbs sur les renvois, les pénalités ce ne sont quand même pas des "manques de concentration passagers" ... mais des lacunes que nous avions déjà perçues la saison précédente et qui sont toujours là en ce début de saison !!!!

Alors Mr Patrick Furet il faudrait arriver à faire une vraie analyse et se remettre quelque peu en question pour modifier ou parfaire ce qui ne va pas ! Car c'est qui le coach des avants qui gère les entrainements et qui doit faire s'améliorer les lancers en touche, les renvois ....etc... ??? C'est qui ??? ... C'est Patrick Furet me semble t-il ...

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11 Sep 2016 09:16 #106280 par francis
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Pro D2 : Dax peut savourer

icle abonnés Vainqueurs à Perpignan, les Dacquois ont pris un excellent départ. Après quatre ans de galères, ils sortent peut-être enfin du tunnel
« L'USD n'est pas mûre », écrivait-on la semaine dernière, alors que les Dacquois venaient de gâcher l'opportunité de gagner enfin à Mont-de-Marsan (33-29), contre un adversaire réduit à 14. Mais il y a parfois des poussées de croissance soudaines? Vendredi à Perpignan, face à des Catalans «...
« L'USD n'est pas mûre », écrivait-on la semaine dernière, alors que les Dacquois venaient de gâcher l'opportunité de gagner enfin à Mont-de-Marsan (33-29), contre un adversaire réduit à 14. Mais il y a parfois des poussées de croissance soudaines…
Vendredi à Perpignan, face à des Catalans « en dessous de tout » selon leur manager Christian Lanta, les Landais ont visé juste et saisi l'offrande. « On est heureux de ne pas avoir reproduit le même schéma, glissait hier matin Simon Ternisien. On a fait un bon match, on a joué, on n'a pas volé notre victoire. »
Voilà qui devrait abonder le capital confiance des Landais, qui visaient clairement ce joli coup à l'extérieur pour changer de statut. « Ça montre que l'on peut rivaliser avec tout le monde, j'espère que cela va modifier le regard des autres équipes, et même des arbitres, poursuit Simon Ternisien. On sait que c'est primordial de bien se placer en début de saison, cela rend les choses plus simples pour la suite. »

« Faire une capture d'écran »
Sur ce plan-là, le pari est plus que tenu. Compter 9 points après avoir reçu Aurillac puis s'être déplacé à Mont-de-Marsan et Perpignan, est quasiment inespéré. Cela constitue en tout cas une sacrée performance, qui dessine le meilleur début de saison de l'USD depuis cinq ans. À l'époque, les Dacquois avaient débuté par sept matches sans défaite avant d'atteindre les demi-finales… L'objectif est tout autre cette saison, mais voir l'USD trôner en tête du classement de Pro D2 ce matin (1) est une belle revanche pour un club en souffrance depuis plusieurs années.
« Il faudrait faire une capture d'écran du classement, si ça pouvait rester comme ça ce serait pas mal », sourit Simon Ternisien. « Ça fait quatre saisons qu'on galère, si on peut faire un bon premier bloc, cela pourrait ramener un peu de fraîcheur, du public, et on oublierait un peu les saisons passées. Ça ferait du bien à tout le club de laisser les galères aux autres », ajoute plus sérieusement le centre dacquois, qui savoure tout en gardant la tête froide.

Car avec la réception d'Oyonnax vendredi, puis un périlleux déplacement à Bourgoin, le programme immédiat de l'USD est encore périlleux. « On a gardé l'ossature de l'an dernier, on connaît le système de jeu et on a pris confiance, donc on est sûrement en avance sur les autres équipes, rappelle Simon Ternisien. Quand les grosses écuries vont se mettre en route, ce sera plus compliqué, et on voit avec les résultats de Vannes et Angoulême qu'il n'y a pas de petites équipes. On fera un premier bilan en décembre, en attendant il faut rester prudent. » Ce qui n'empêche pas de savourer.

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15 Sep 2016 18:02 #106331 par francis
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S.O. du soir
Rugby : l'US Dax a fait sa mue
Habitués à lutter pour le maintien dès les premiers matchs, les Dacquois ont pris cette fois un départ canon qui leur permet de tenir l’angoisse à distance. Tour d’horizon de ce qui a changé à l’USD
Lundi dernier, joueurs, entraîneurs et supporteurs de l'USD ont mis du temps avant de trouver le nom de leur club dans le classement de Pro D2. Habitués à regarder tout en bas, ils ont dû remonter jusqu'à la cinquième ligne pour l'apercevoir enfin. Mais ce n'était pas un mirage : les Dacquois pointent bien parmi les qualifiables, à une unité du leader Aurillac, qu'ils ont d'ailleurs battu à Maurice-Boyau lors de la journée inaugurale.
Alors forcément, même si la saison est encore très longue, ce départ en fanfare fait un bien fou à un groupe habitué à la sinistrose. Simon Ternisien, qui a vécu les longues saisons d'angoisse, fait le tour des choses qui ont changé à l'USD.
Le statut «Bien sûr, par rapport à l'an dernier, où l'on commence la saison alors qu'on ne devait pas forcément être là, et où on se retrouve directement en bas après quelques journées, le regard des adversaires et surtout des arbitres n'est pas le même. D'autant plus qu'on joue, qu'on est disciplinés… Dans la tête des arbitres, cela peut changer beaucoup de choses. De notre côté, nous avons un peu plus confiance en nous et en notre plan de jeu, mais on sait aussi que ça peut aller vite dans l'autre sens. »
L'ambiance
Compte tenu de la stabilité du groupe, on n'a pas eu de difficultés à intégrer les nouveaux et on vit très bien ensemble. On sait tous, pour l'avoir vécu ces dernières années, ce qu'on veut éviter cette saison : des matchs à pression, où l'on se joue la peau.
Alors forcément on est satisfait de démarrer comme ça. Cette stabilité nous permet de rivaliser avec de grosses équipes en début de saison. D'ailleurs tout le monde s'accroche mais quand ça va se réveiller, ce sera sans doute différent. »
Le jeux
«Nous proposons un rugby plutôt offensif depuis le début d'année. Même si avant nous ne fermions pas le jeu, ça change. Surtout pour nous derrière, à qui il nous arrivait parfois de nous ennuyer sur le terrain. Désormais on garde le ballon, on attaque, et compte tenu des nouvelles règles et des consignes aux arbitres qui avantagent l'équipe qui attaque, c'est tout''bénef''.»
Le soutien
« Le public a apprécié le match contre Aurillac et puis est ressorti comme nous frustré de Mont-de-Marsan, même si cela faisait des années qu'on n'avait pas pris un bonus là-bas… Après la victoire à Perpignan, j'espère qu'il sera derrière nous contre Oyonnax.Si on les bat, ce sera vraiment un très bon premier bloc. »

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16 Sep 2016 15:14 #106365 par francis
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« On attend confirmation » : l'US Dax attend Oyonnax de pied ferme

Article abonnés Actuellement troisième de Pro D2, l'USD reçoit Oyonnax, une des plus grosses écuries de la division, ce vendredi soir
Cela valait une grosse cote à la sortie du calendrier. Le match de ce vendredi soir mettra aux prises le 3e et le 11e du classement, mais pas exactement dans l'ordre qui était prévu. Ce rendez-vous face à Oyonnax est l'un des temps forts de la saison à Maurice-Boyau. Et c'est bien l'USD qui...
Cela valait une grosse cote à la sortie du calendrier. Le match de ce vendredi soir mettra aux prises le 3e et le 11e du classement, mais pas exactement dans l'ordre qui était prévu. Ce rendez-vous face à Oyonnax est l'un des temps forts de la saison à Maurice-Boyau. Et c'est bien l'USD qui l'abordera en meilleure posture.
Battu à Béziers puis surpris la semaine dernière à domicile par Colomiers, Oyonnax vit un retour à l'ordinaire de la Pro D2 pour le moins compliqué. Les joueurs de l'Ain viennent dans les Landes pour se rassurer et retrouver un peu de la confiance qui s'est étiolée ces dernières semaines. Une problématique à l'opposé de celle des Dacquois, sur un petit nuage depuis leur succès surprise à Perpignan vendredi dernier, et pour qui le défi est désormais d'enchaîner les performances.

« On sait ce qu'on veut »
« On a senti de la fatigue en début de semaine, un peu d'euphorie aussi, il a fallu redescendre sur terre, avoue Raphaël Saint-André. J'espère que les joueurs ont récupéré, mais ce qui me fait le plus peur, c'est notre capacité mentale à nous reprojeter sur un gros match. La saison passée, on avait gagné trois fois à l'extérieur, et à chaque fois ça avait été suivi d'une défaite à domicile. Si on veut franchir un cap, il faut être capable de faire des exploits, mais aussi de les confirmer. On attend donc une confirmation. On sait que ce sera dur parce que c'est l'une des plus grosses équipes du championnat, mais il faudrait le faire pour continuer à avancer. »

L'entraîneur dacquois se méfie, mais peut compter sur l'esprit revanchard qui semble porter son groupe depuis le début de la saison. « On a tellement vécu une année stressante qu'on sait vraiment ce qu'on veut, tranche le talonneur Kevin Firmin. On sait qu'Oyonnax c'est très costaud physiquement, ça va aller vite, il va falloir être précis, propre, mais on veut montrer que nous aussi on peut être une grosse équipe de Pro D2, tout en étant une petite ville. On n'est plus l'équipe repêchée, ou qui joue sa survie en fin de saison. Pour nous c'est fini ça. » L'intention est louable, elle demande maintenant concrétisation ce soir sur le terrain.

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16 Sep 2016 15:15 #106366 par francis
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US Dax : Cachet à découvert

Article abonnés Pour sa première titularisation en Pro D2, Nicolas Cachet a inscrit tous les points de l’USD vendredi dernier à Perpignan. Un coup de maître pour ce joueur arrivé en catimini à l’intersaison.
Il y a quelques jours encore son nom était personne. Cachet. Sûr que le patronyme est désormais bien connu en Pro D2? Le nouvel arrière de l'USD a frappé très fort pour sa première titularisation en Pro D2, après deux bouts de match contre Aurillac et Mont-de-Marsan. À Perpignan, il a tout...
Il y a quelques jours encore son nom était personne. Cachet. Sûr que le patronyme est désormais bien connu en Pro D2… Le nouvel arrière de l'USD a frappé très fort pour sa première titularisation en Pro D2, après deux bouts de match contre Aurillac et Mont-de-Marsan.

À Perpignan, il a tout simplement inscrit tous les points qui ont débouché sur l'exploit dacquois (14-16). Avec un essai, une transformation et trois pénalités, il n'est pas passé loin du carton plein. De quoi projeter en pleine lumière ce jeune homme de 24 ans plutôt discret, qui a quitté pour la première fois son cocon lyonnais pour rejoindre l'USD.

Ça change un peu les choses pour moi, mais bon, ce n'est qu'un match », s'empresse-t-il de préciser. Un match où il a pu toucher du doigt le monde d'écart qui sépare la Pro D2 de la Fédérale 1, son quotidien à Macon ces deux dernières saisons. « Ça n'a rien à voir ! Ça allait beaucoup plus vite, d'ailleurs j'avais des crampes à la 60e (minute). Les impacts sont beaucoup plus forts, tout est multiplié par dix en fait, mais tant mieux ! », sourit-il en repensant à cette première réussie. « Je n'ai pas fait de complexe d'infériorité : si on me donne ma chance c'est que je peux avoir le niveau. »

Si lui ne doutait pas de sa faculté d'adaptation, il faut bien avouer que de nombreux supporteurs dacquois se sont gratté la tête cet été devant le recrutement de l'USD. Trois renforts seulement, dont deux issus de Fédérale 1 sans expérience du niveau professionnel, Jamie Swanson et donc Nicolas Cachet. À Mâcon depuis deux saisons, l'arrière était seulement connu des initiés de la Fédérale 1. Mais son parcours n'a pas échappé à Raphaël Saint-André, qui l'avait croisé lors de son passage à Lyon. C'est là-bas que le nouveau joueur de l'USD a effectué toute sa formation, sans toutefois jamais porter le maillot du LOU chez les professionnels.

Buteur, mais pas seulement
« C'est un joueur que je suis depuis très longtemps, confie l'entraîneur dacquois. Il n'avait pas passé le cut à Lyon, mais c'est un joueur que j'ai beaucoup vu évoluer en Espoirs, avec un très bon jeu au pied, plutôt bon sur les ballons hauts, de la vitesse d'exécution. Je me disais qu'il pouvait réussir dans le monde pro. Son parcours l'a envoyé deux ans en Fédérale 1 mais j'ai continué à le suivre. Je sais que l'an dernier il a très bien évolué, que ce soit en 15 ou 10. Je me suis dit qu'il fallait lui donner sa chance dans le monde pro », détaille Raphaël Saint-André, qui a vraiment pesé de tout son poids pour son recrutement.

« Personne ne le connaissait, il y a deux ou trois personnes qui m'ont demandé si j'étais bien sûr, mais moi j'étais convaincu qu'il avait le niveau », assure-t-il. Arrivé sur la pointe des pieds, le Lyonnais a pu prendre ses marques tranquillement, avant de saisir sa chance vendredi dernier à Perpignan. « Je suis plutôt quelqu'un de réservé, donc mon but était simplement de prouver sur le terrain, et ça s'est bien passé. » Peut-être mieux que l'on ne pouvait l'espérer d'ailleurs. Présenté avant tout comme un buteur d'une grande fiabilité lors de son arrivée, il a dévoilé une palette beaucoup plus large pour ses débuts dacquois. « C'est un point fort, mais j'espère montrer autre chose que ça », sourit-il quand on le renvoie à cette description.
« Il est complet, c'est un bon joueur de rugby, complète Raphaël Saint-André. S'il n'avait été que buteur, ça aurait été difficile pour lui de s'imposer dans le groupe, vu qu'il y a de bons joueurs à son poste. Il est titulaire pour l'instant, maintenant la balle est dans son camp, à lui de rester sur le même niveau de performance. »

Le gros test contre Oyonnax ce soir, pour lequel il sera encore aligné d'entrée, apportera déjà quelques réponses sur sa capacité à enchaîner les matchs à un niveau qu'il découvre. « Il ne faut pas s'emballer non plus, tempère son entraîneur. Il y aura des hauts, des bas, il faut qu'il reste serein, et surtout travailleur s'il veut y arriver. »
L'avenir dira si son carton plein catalan était un accident ou promesse, mais au moins, plus personne n'ignore aujourd'hui le nom de Nicolas Cachet dans le petit monde de la Pro D2.

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18 Sep 2016 11:02 #106418 par claudius
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L'EQUIPE 16/09 Pro D2 Dax en cure de stabilité
Article réservé aux abonnés, quelqu'un peut-il le mettre ?

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18 Sep 2016 11:33 #106419 par le bougnat
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18 Sep 2016 11:35 #106420 par le bougnat
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18 Sep 2016 11:45 #106423 par francis
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Pas abonné a l'Equipe alors voici S.O.


Pro D2 : la bonne surprise de l'US Dax

Article abonnés Promis à la seule lutte pour le maintien, les Landais enchaînent les bonnes performances. Cela peut-il durer ?.
L'espace d'une demi-heure, le public dacquois est resté perché sur son nuage vendredi : son équipe venait de terrasser Oyonnax (28-25) et pointait en tête du championnat, en attendant le résultat d'Aurillac à Albi. Le succès des Cantaliens a finalement rétrogradé l'USD à la deuxième place....
L'espace d'une demi-heure, le public dacquois est resté perché sur son nuage vendredi : son équipe venait de terrasser Oyonnax (28-25) et pointait en tête du championnat, en attendant le résultat d'Aurillac à Albi. Le succès des Cantaliens a finalement rétrogradé l'USD à la deuxième place.

Mais peu importe, car les Landais, qui auraient dû jouer en Fédérale 1 cette saison, réussissent un départ tonitruant : après le finaliste sortant (Aurillac), ils viennent de dominer les deux plus gros budgets de Pro D2 (Oyonnax, Perpignan). L'embellie est spectaculaire, mais peut-elle durer ?

1. Les raisons de se prendre à rêver
Vendredi, le vieux stade Maurice-Boyau a vibré comme ça ne lui était pas arrivé depuis longtemps. L'exigeant public dacquois est en train de se prendre d'affection pour son équipe, reconstruite à la hâte il y a un an et qui puise dans ses difficultés de la saison dernière la force mentale qui lui fait soulever des montagnes

Sans cet état d'esprit irréprochable, jamais l'USD n'aurait pu renverser Oyonnax, qui menait avec le bonus offensif à la pause (12-22) avant de céder devant l'envie landaise. « On a accumulé pas mal de confiance, on a bien bossé à l'intersaison et depuis le début, tout nous réussit », savoure Adrien Bau.
L'effectif dacquois, quasiment inchangé cet été (quatre recrues, aucun départ majeur), profite pleinement des repères accumulés la saison dernière. Bien en place, les Landais n'hésitent pas à proposer un jeu ambitieux qui colle bien à leurs qualités.
Pour cela, ils peuvent compter sur quelques joueurs de haut niveau, qui constituent l'épine dorsale de l'équipe : l'international tonguien Tuineau en 2e ligne, l'Argentin Chiappesoni en 3e ligne, le prometteur Bau à la charnière, mais surtout le Fidjien Naqalevu. Destructeur en défense, décisif en attaque, à l'image de son essai contre Oyonnax, le centre réussit un début de saison impressionnant.

Enfin l'arrière Nicolas Cachet, débusqué à Mâcon (Fédérale 1), est bel et bien une excellente trouvaille : déjà auteur de tous les points dacquois à Perpignan, il a réussi un sans-faute au pied et dans le jeu contre Oyonnax. « On a du potentiel, si on reste ensemble, solidaires, on gagnera beaucoup de matchs cette saison », résume Joe Tuineau.

2. Les raisons de garder les pieds sur terre
« On s'est tiré deux balles dans le pied. 19 pénalités : voilà comment donner un match à l'adversaire. » L'entraîneur d'Oyonnax Johann Authier a quitté Dax dans une colère froide, tant il est incompréhensible que son équipe n'ait pas ramené quatre voire cinq points de son voyage dans les Landes.
L'USD aurait en effet dû payer au prix fort son entame de match catastrophique qui l'a vu, dans une apathie générale, encaisser deux essais en un quart d'heure. On peut ainsi se poser la question de la capacité de ce groupe à gérer son nouveau statut, sachant que les joueurs d'expérience ne sont pas légion.
Le troisième essai d'Oyonnax, vendredi, tout en puissance, a aussi mis en lumière le déficit de l'USD dans ce secteur. Un défaut qui pourrait coûter cher au cœur de l'hiver, quand il sera plus difficile de le masquer en déplaçant énormément le ballon.
Enfin, cet effectif dacquois plutôt chiche tiendra-t-il la distance quand la fatigue et les blessures apparaîtront ? « Il reste 26 matchs hein, la saison est longue », rappelle Adrien Bau. Raison de plus pour savourer le moment présent. D'autant que les Dacquois sont attendus à Bourgoin
vendredi prochain, un endroit où l'on a vite fait d'être ramené sur terre.
Pièces jointes :

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18 Sep 2016 11:57 - 18 Sep 2016 13:02 #106426 par le bougnat
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rugby pro d2
Dax en cure de stabilité
Publié le : vendredi 16 septembre 2016

Le club landais, surprenant troisième du Championnat, reçoit ce soir Oyonnax. Repêché administrativement depuis deux saisons, l'USD rêve cette fois d'une année plus paisible.
Julie L'Hostis

«La Pro D 2 sans Dax ce serait comme les férias sans foulard ou comme les arènes sans corrida... Impossible», murmure-t-on, assis au bord de la Fontaine-Chaude, dans le centre-ville. On n'en est pourtant pas passé loin. Si Lille, il y a deux ans, et Tarbes, la saison dernière, n'avaient pas payé cash leurs déboires financiers, la Deuxième Division du rugby français aurait été obligée de faire sans les Rouge et Blanc. «L'année dernière, on est des miraculés,assure Jérôme Daret, directeur sportif et directeur du centre de formation de l'USD. Le Championnat démarre, on ne sait pas si on est en Fédérale 1 ou en Pro D 2. Finalement, on commence à la troisième journée et à l'arrivée on rate de peu le maintien.»

Heureusement, Tarbes et son trou financier de plus de un million et demi d'euros étaient là. Dax, c'est cent douze ans d'existence et pas un trophée au niveau professionnel. En revanche, le club est champion du tapis vert. Un exemple : remontés en Top 14 pour la saison 2007- 2008, les Landais terminent 13es mais sont maintenus grâce à la relégation administrative d'Albi. De nouveau 13es à l'issue de l'exercice 2008-2009, Dax croit encore à sa bonne étoile quand Bourgoin-Jallieu apparaît exsangue financièrement. Mais le CSBJ fait bonne figure devant les «gendarmes» de la DNACG et se sauve. Les hommes de Thomas Lièvremont (le frère de Marc) descendent pour de bon. Aujourd'hui et après trois journées, les hommes de Raphaël Saint-André (un autre frère de...) sont troisièmes du Championnat. Comment vont les «culs rouges» ? «On ne peut mieux !», déclare Olivier August, troisième-ligne et capitaine dacquo-dacquois. Le sourire s'entend dans sa voix et il y a de quoi.
4,6

Cette saison, le budget de l'USD s'élève à 4,6 millions d'euros, ce qui le place à la 11e place des budgets de Pro D 2, juste devant Vannes (4,55 millions), tout juste arrivé à ce niveau. Oyonnax est le plus riche de ce Championnat (11,22 millions d'euros).

Cinq ans que l'on n'avait pas vu l'USD sur le podium après trois matches. «Ce qui fait la différence cette année, c'est l'inter-saison. 80% de l'effectif a été conservé, alors les automatismes existent déjà. C'est bête à dire, mais tout le monde se connaît et ça aide», constate le joueur de trente et un ans. Un sentiment partagé par Saint-André : «En plus des joueurs, le staff aussi est resté le même. Grâce à cette constance et cette cohésion, on a pu vite se mettre en place. Il faut profiter et continuer dans ce sens.» Bête à dire parce que ça n'a pas toujours été le cas.

«La toiture se répare mieux quand il fait beau que quand il pleut» Jérôme Daret, directeur sportif de l'USD

Ici, tout le monde vous dira que les problèmes dacquois viennent d'un manque patent de stabilité. Le club a connu trois présidents en trois ans et a dû faire face à beaucoup de mouvement au niveau de l'effectif. Le cas de l'été 2015 est éloquent. Ne sachant pas si l'US Dax allait évoluer en Pro D 2, 22 joueurs s'en étaient allés. Cette intersaison, le club landais n'a connu que six départs.

«Mon objectif, c'est de créer un cadre stable et clairement identifié autour des joueurs, affirme Jérôme Daret. Ça va de l'individualisation de la performance pour servir le collectif au travail avec des outils de qualité, en passant par l'accompagnement extrasportif, la vie de groupe et l'implication concrète dans le club. Une fois tout installé et relié, les joueurs n'ont plus qu'à se concentrer sur l'essentiel : jouer au rugby. Et avec la victoire tout est toujours plus facile. La toiture se répare mieux quand il fait beau que quand il pleut.» Jérôme Daret, qui a joué demi de mêlée pendant douze ans et connu les dernières heures fastes du club (un quart de finale de Coupe d'Europe perdu en 1997), sait mieux que quiconque que l'enchaînement des succès gonfle toujours la confiance de l'effectif.

«La saison dernière, le groupe s'est soudé grâce aux gros matches à l'extérieur (succès à Montauban, Aix-en-Provence, Béziers et bonus défensif obtenu à Bayonne). Il faut réitérer ça mais aussi redevenir imprenables à la maison et ça commence ce soir.» «Oyonnax ? Même pas peur», assène Olivier August. L'entraîneur Raphaël Saint-André reprend : «Ça va piquer, c'est sûr. Ça va faire très mal. Mais l'occasion est idéale et on a les qualités pour réaliser l'exploit. Des moments comme ça dans une carrière de joueur et d'entraîneur, il faut les savourer.»Sans fanfare mais avec envie, l'USD voudrait que son salut vienne du terrain et non plus de la DNACG. La victoire de prestige la semaine dernière à Perpignan (16-14) en est le premier signe. «Ce qu'on va aller chercher, c'est changer de statut», conclut Saint-André. Tout l'enjeu du chantier de l'année.

Favori de la Pro D 2, Oyonnax a très mal débuté son Championnat en concédant deux défaites consécutives. À Béziers (28-34), lors de la 2e journée, et à Charles-Mathon face à Colomiers (19-21), la semaine dernière.


Commentaires

Tethieu - 16 sept. à 16:25
Vous auriez pu indiquer dans votre article que la FFR en enlevant Marc Lièvremont à l'USD pour devenir sélectionneur de l'équipe de France a plombé sérieusement le club en 2011.
Les utilisateur(s) suivant ont remercié: kekito, claudius
Dernière édition: 18 Sep 2016 13:02 par kekito.

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18 Sep 2016 12:21 #106428 par claudius
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19 Sep 2016 08:26 #106451 par Barbu
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rugby pro d2



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Tethieu - 16 sept. à 16:25
Vous auriez pu indiquer dans votre article que la FFR en enlevant Marc Lièvremont à l'USD pour devenir sélectionneur de l'équipe de France a plombé sérieusement le club en 2011.

2007

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20 Sep 2016 20:08 #106476 par le bougnat
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interessant article expliquant sans doute l'épanouissement retardé de nos iliens ! tu vois Kek, j'apprends vite ;)

Démons et merveilles
Publié le : mardi 20 septembre 2016

Eclairant le jeu de leurs vivacité et spontanéité, les Fidjiens sont les joueurs étrangers plus appréciés en France. Mais ils restent confrontés à un déracinement qui peut être déroutant.
Frédéric BERNÈS

L'été qui s'achève. Des avions qui décollent. Et puis qui atterrissent. Mais le passager Timoci Nagusa n'est assis ni côté couloir ni côté hublot. Ni au milieu d'ailleurs. À Montpellier, son président Mohed Altrad ne sait plus quelle posture adopter. La carotte ? Le bâton ? Le fatalisme ? La colère ? Il est aujourd'hui toujours sans nouvelles de son ailier fidjien. Le retard d'une semaine peut faire rigoler, alors que le retard d'un mois, beaucoup moins. Pas loin de là, à Perpignan, le patron n'a pas témoigné la même patience à l'égard de sa recrue Timoci Matanavou, licencié «chronologique» pour faute grave. Faut dire que l'ailier a tellement séché la reprise qu'il n'est jamais venu au stade. Aucune étude valable ne prouve qu'un enfant prénommé Timoci n'avalera jamais une pendule, mais ces deux cas particuliers ont relancé une vieille ritournelle : «Ah, la ponctualité fidjienne !» Qui ressemble d'ailleurs beaucoup à la ponctualité des footballeurs sud-américains en janvier, quand il faut retourner en Europe... Avec humour, le Tarbais Isoa Domolailai, a, un jour, décrit la situation : «Les Fidji, c'est beaucoup plus tranquille. En France, il y a une rigueur sur les horaires. On ne connaît pas le Pacific Time !»

Mohed Altrad va-t-il devoir se résoudre à envoyer un ou des émissaires sur place pour récupérer son oiseau rare ? En septembre 2006, Laurent Lubrano, directeur général du SU Agen, avait embarqué pour un très long courrier, avec l'espoir de débusquer Rupeni Caucaunibuca, phénoménal ailier, deux fois meilleur marqueur d'essais du Championnat, qui manquait cruellement au club lot-et-garonnais. «Rup's» a fini par rentrer. En surpoids, le Fidjien n'inscrira qu'un essai en Top 14. Et le SU Agen descendra en Pro D 2.

Quelques années après, Neil McIlroy, directeur sportif de Clermont, était lui aussi allé sur place retrouver la trace de Napolioni Nalaga. «Il était empêtré entre deux femmes, se souvient-il. Son village était divisé entre ces deux femmes. Ça lui prenait la tête. Il ne pouvait pas revenir. Être allé là-bas m'a aidé à mieux comprendre. Je suis un Anglo-Saxon très rigoureux mais je n'attends pas que les Fidjiens deviennent comme moi.» Ce raisonnement fait du bien aux oreilles. Â en croire Thomas Lombard, qui a croisé quelques Fidjiens dans sa carrière, ce point de vue est majoritaire en France. «Tu ne trouveras pas un joueur qui dira du mal d'un joueur fidjien. Parce que le joueur fidjien est profondément humble, qu'il a toujours la banane. Ces mecs, ce ne sont pas du tout des tordus. Un groupe donnera un passe-droit à un Fidjien qui arrive en retard, alors qu'il ferait des bonds si on accordait la même clémence à un Sudaf ou à un Australien. Il y a une empathie avec les Fidjiens. La contrepartie vient aussi de leur valeur sportive. Ces gars peuvent te faire gagner des matches en traversant le terrain, tout seuls.»

Téléphone portable, grille-pain, ces anecdotes fidjiennes...

Vingt ans que les Fidjiens égayent notre Championnat. Vingt ans qu'on se raconte les petites histoires d'un grand choc culturel. De celui qui jetait un à un ses téléphones portables parce qu'il ne savait pas qu'il fallait recharger la batterie. Celui qui, effrayé par la fumée de son grille-pain, le balança par la fenêtre du 7e étage au risque d'estropier les passants. Celui qui a failli faire s'étrangler Guy Novès avec ses factures de téléphone à 10 000 euros. Ceux qui préféraient dormir par terre parce qu'ils l'avaient toujours fait. Serions-nous plus dégourdis si nous étions téléportés là-bas ? Ne nous trouverait-on pas décalés ? Et puis, si on en est à parler de tours de cons, rappelons que c'est un international gallois qui a roulé sur une autoroute galloise en voiturette de golf. Et qu'à la Coupe du monde 2011, les lanceurs de nains, c'était des Anglais. «Je ne vois pas de problèmes d'adaptation chez les Fidjiens, certifie Franck Boivert, un Français enraciné là-bas et qui fut deux fois DTN. Il y a des problèmes de comportement. Sur deux cents ou trois cents Fidjiens en Europe, il y a quatre ou cinq cas difficiles, c'est peu. Le truc, c'est que ce sont des cas spectaculaires. Le plus extrême, c'était "Caucau".

Chaperon des Fidjiens de Mont-de-Marsan depuis l'époque Serevi-Delasau-Satala, au début des années 2000, Pierre Ley, est, lui, plus critique. «Les Fidjiens d'aujourd'hui n'ont pas le comportement qu'avaient un Serevi ou un Satala. Le monde a évolué, chez eux aussi. Certains se prennent pour ce qu'ils ne sont pas, ce qui désolent Serevi et Satala quand je leur en parle. Le problème, ce n'est plus la solitude : il y a des Fidjiens, des îliens ou des anglophones dans tous les clubs. Le climat n'est pas non plus un obstacle. On a vu des Fidjiens s'épanouir à Aurillac ou à Bourgoin. La langue, c'est le plus dur pour eux.»

En travaillant sur le sujet, on a retenu trois théorèmes. Théorème 1 : un Fidjien tout seul dans un appartement dépérit. Théorème 2 : un Fidjien ne fait jamais la gueule. Théorème 3 : un Fidjien qui ne parle pas n'est pas un Fidjien qui ne communique pas. «Un jour, j'animais une séance là-bas, se rappelle Freddy Maso, cadre du centre de formation de l'ASM, qui se rend une fois par an dans l'académie de la province de Nadroga avec laquelle le club auvergnat a un partenariat. Je pose une question à un joueur. Zéro réponse. J'en fais part à mon collègue fidjien qui me dit : "Si, si, il a répondu à ta question. Tu n'as pas vu mais il a bougé les yeux." Ils communiquent beaucoup avec les yeux.» Suivez leurs regards. «Quand un coach leur gueule dessus, ils sont désarçonnés», valide Lombard.

IL LEUR FAUT S'ADAPTER. AUX CHAUSSURES ET AU RESTE

À Brive, où s'est établie la plus forte colonie fidjienne du Top 14 (6), on a adopté un certain mode de management. «La base des bases, c'est d'avoir un ou deux sages qui deviennent leaders de parole de la communauté, explique Didier Casadéï, entraîneur des avants du CAB. Ils cadrent les autres. Chez nous, on a Radikedike, Koyamaibole et Waqaniburotu, qui sont des pères de familles, avec la tête sur les épaules. On fonctionne pareil avec les Sudafs de Brive.» «Radikedike est pasteur, Koyamaibole est fils de pasteur. Ils ont les outils, l'éducation», résume Boivert.

Pour un Fidjien, la parole du chef ou de l'ancien, c'est de l'évangile en barre. «N'oublions que ce pays est une dictature militaire (*), glisse Lombard. Le fonctionnement hiérarchique, ils connaissent.» «Dans la société fidjienne, développe Franck Boivert, les rôles sont précisément définis. Tout le monde sait où est sa place. C'est très codifié. Quand ils arrivent en France, ils n'ont plus ces repères et ça peut partir en vrille. Pour certains, partir, s'affranchir de ce système, c'est une libération. Et parfois ils ne veulent pas revenir pour ne pas être plumés par le chef du village ou la famille qui va leur dire : "Paye-ci, paye-ça." Pour vous faire comprendre la force du lien hiérarchique, j'ai une anecdote : un jour, je faisais passer des tests physiques à une équipe d'ici et d'un coup, les gars s'arrêtent. Il y en a qui avaient à peine transpiré. Je leur dis qu'ils auraient pu continuer. En fait, ils ne voulaient pas humilier un chef qui, lui, n'en pouvait plus et s'était arrêté.» Maso, lui aussi, a été marqué. Par un silence. «C'était une classe de cinquante élèves fidjiens et il n'y avait pas un bruit. Ça ne bougeait pas. Chez eux, la notion de critique n'existe pas. On ne se permetpas de juger ou même de blaguer sur un collègue de travail. À côté de ça, dans le rugby, c'est le jeu libre, à fond. Ils jouent pieds nus sur des stades avec des trous où toi tu aurais peur de te faire une cheville. C'est pour ça qu'ils ont souvent la voûte plantaire hyperlarge. Quand Raka est arrivé à Clermont, on a fait des tests de vitesse et il courait super mal. Il nous a alors demandé : "Je peux courir sans chaussures ?" Et là, il allait super vite. C'est comme si nous on allait au boulot en chaussures de ski. Les crampons, les chaussures de ville, ce n'est pas naturel pour eux.»

«Avec les Fidjiens, il faut bien cibler les menaces. Ce sont des gens très innocents qui n'ont pas du tout la même notion de l'argent que nous», Neil McIlroy

Il leur faut s'adapter. Aux chaussures et au reste. «Les clubs qui recrutent doivent avoir une base de compréhension des cultures différentes : un Gallois n'est pas un Samoan qui n'est pas un Australien, affirme Neil McIlroy. Un Fidjien de vingt ans n'a pas les mêmes besoins ni les mêmes problèmes qu'un Anglais de trente ans qui vient avec toute sa famille. Avec les Fidjiens, il faut bien cibler les menaces. Ce sont des gens très innocents qui n'ont pas du tout la même notion de l'argent que nous. D'un coup, ces garçons deviennent beaucoup plus riches. C'est déstabilisant. Il faut les éloigner des agents peu scrupuleux. La nouvelle génération sera plus informée, mieux préparée au fonctionnement des clubs en Europe. Raka (21 ans) devait revenir un mardi soir. Et le mardi soir, il était là.» Bernard Laporte abonde : «J'ai eu Joshua Tuisova à Toulon et le gamin était très pro. Jamais en retard. Mais il faut négocier avec eux quand tu sens que le mal du pays devient trop fort. Deux fois, on l'a laissé partir dix-huit jours au lieu de dix. Si vous aviez vu l'émotion dans ces yeux...»

L'an dernier, un manager du Top 14 a songé à héberger chez lui son ailier fidjien qui était en train de se perdre. Cette saison, c'est Simon Raiwalui, le coach des avants du Stade Français, qui s'est porté volontaire pour accueillir dans ses pénates son compatriote Alipate Ratini pour le protéger du démon de l'alcool. «L'alcoolisme, c'est un problème, convient Franck Boivert. Ils boivent ça comme du kava (boisson traditionnelle aux vertus relaxantes) et ne tiennent pas très bien l'alcool. En revanche, ceux qui sont dans la religion (les Fidjiens sont des gens très croyants) ne boivent plus.» Thomas Lombard aimerait qu'on parle d'une «forme d'exploitation. Le joueur fidjien est moins cher. À pedigree égal, on va le payer 7 000 € par mois au lieu de 9 000 €. Il est moins bien considéré.» Ce qui n'empêche pas que, vu des Fidji, la France et son Top 14 restent un eldorado plus que désirable. «En Nouvelle-Zélande ou en Australie, ils sont moins bien payés, pas très bien accueillis, raconte Boivert. Il y a un fond de racisme envers eux. Alors qu'en France, le bouche à oreille est très positif. Moi, quand je marche dans la rue à Suva (capitale du pays), les parents m'arrêtent et me demandent d'envoyer leurs gosses en France. Le oversea base player (joueur qui a signé un contrat à l'étranger) est devenu un véritable statut aux Fidji.» Théorème 4 : chouette, on n'a pas fini de voir des Fidjiens cavaler sur nos terrains.

(*) L'archipel a connu quatre coups d'Etat depuis 1987. Le dernier remonte à décembre 2006.
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1 Commentaire

charras49 - 20 sept. à 9:07

j' en connais un qu'il a fallu licencier , tous les week ends , il fallait aller le chercher au commissariat , alcool , jetait des vélos dans les canaux
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21 Sep 2016 17:20 #106491 par marcos
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Merci Le Bougnat d'avoir inséré ce documentaire sur les joueurs fidjiens.
Ils apparaissent souvent nonchalants sur le terrain (sauf Naqualévu !!) et tellement déroutants sur leurs initiatives de jeu !
Ce documentaire comportemental me conduirait peut être à être plus indulgent sur leurs rendements dacquois trop souvent quelconques jusqu'à aujourd'hui ... même si j'ai de bons souvenirs de l'ailier Lagaléwu (? meilleur marqueur d'essai, puis qui était ensuite allé à Aurillac).
Quant à l'éloignement géographique de leur terre natale et familiale, c'est aussi le cas des Néo zélandais qui pourtant s'adaptent plus vite dans nos clubs ...

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21 Sep 2016 17:41 #106494 par Barbu
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même si j'ai de bons souvenirs de l'ailier Lagaléwu (? meilleur marqueur d'essai, puis qui était ensuite allé à Aurillac)..

Fero Lasagavibau

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21 Sep 2016 17:52 #106495 par francis
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même si j'ai de bons souvenirs de l'ailier Lagaléwu (? meilleur marqueur d'essai, puis qui était ensuite allé à Aurillac)..

Fero Lasagavibau



Un très bon souvenir de ce joueur .Chaque fois(ou presque) qu'il avait le ballon il aller a dame
Il faut tout de même dire que les défenses étaient moins appliquées et ravageuse que maintenant ,il était lui même un piètre défenseur si je me souvient bien mais toujours souriant ,on ne l'a pas garder longtemps :(

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21 Sep 2016 20:53 - 21 Sep 2016 20:54 #106497 par Tiède
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Oui et aussi un certain narakatabua qui nous a laissé sur notre faim car il avait un gros potentiel à mon avis.


On cesse d'être bon quand on renonce à être meilleur
Dernière édition: 21 Sep 2016 20:54 par Tiède.

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22 Sep 2016 13:35 #106500 par francis
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US Dax : « L’appétit vient en mangeant »
ARTICLE ABONNÉS Après l’excellent départ de l’USD, le coentraîneur dacquois Patrick Furet délivre un discours modéré, mais tout de même teinté d’ambition.
On leur promettait l'enfer à la sortie du calendrier, mais le quotidien des Dacquois a plutôt des allures de paradis depuis une semaine. Le succès contre Oyonnax vendredi dernier (28-25), arraché avec les tripes, du talent, et un peu de réussite, diffuse en effet l'idée que quelque chose a changé cette saison pour l'USD, désormais bien calé en haut de tableau. Cela peut-il durer ? Le test de vendredi soir (20 heures) à Bourgoin, face à une équipe revancharde après son match nul à domicile contre Vannes, s'annonce riche d'enseignements. Patrick Furet est notamment curieux de savoir si son équipe peut être constante dans l'effort…
« Sud Ouest ». Avec déjà 13 points en quatre matchs, vous pouvez aborder le déplacement à Bourgoin sans pression ?
Patrick Furet. Je pars du principe qu'on joue tous les matchs pour les gagner. La pression sera plutôt sur leurs épaules, mais nous maintenant on a la pression d'être dans la constance, de rééditer ce qu'on a pu faire, que ce soit à domicile ou à l'extérieur.
Des succès contre Aurillac, Perpignan et Oyonnax, la troisième place du championnat : réalisez-vous tout ce qui arrive à l'USD en ce début de saison ?
Oui, mais il faut faire preuve d'humilité. Aujourd'hui c'est très bien, il y a une grande satisfaction, mais dans une saison on se souvient surtout de la fin et il reste encore 26 matchs. Le début est très bien, à la sortie du calendrier on ne donnait pas cher de notre peau sur ce premier bloc. On a fait mentir toutes les prédictions, on a montré qu'on avait du caractère.
Aujourd'hui c'est sûr qu'on est sur notre petit nuage, mais à nous de redescendre, sachant que le championnat est très serré. Aucune équipe ne se détache, comme ce fut le cas de Lyon l'année dernière. Les grosses équipes qui ont des prétentions ne sont pas encore rodées, on est prévenus, à nous de rester centrés sur nous-mêmes et ce qu'on sait faire.
L'équipe a enchaîné les performances ces dernières semaines : à force, faut-il encore parler d'exploits ?
C'est vous qui parlez d'exploits. Nous, on aborde les matchs pour les gagner. En face il y a des adversaires qui ont des qualités, mais ça veut dire qu'on dénigre nos qualités à nous ? Je pense qu'il faut plus se concentrer sur nous-mêmes que sur les autres…
Les résultats sont là, mais c'est une continuité par rapport à l'an dernier. On voit que quand on a une vraie intersaison, on arrive à avoir des résultats. On va rester sur ce qu'on sait faire, ne pas s'enflammer, garder les pieds sur terre. On va essayer de gravir marche après marche, sachant que c'est beaucoup plus facile de travailler dans la sérénité.
Allez-vous réévaluer les objectifs à la hausse après ce bon départ ?
Il n'y a pas d'objectif minimum ! L'objectif c'est de remporter le plus de matchs possible. On verra en milieu de saison où on se situe et à partir de là on pourra dire si les objectifs sont revus à la hausse ou à la baisse. Mais il ne faut pas partir avec l'objectif du maintien, il faut toujours viser plus haut, parce que c'est comme ça qu'on atteint les sommets.
Tout de même, ça doit ouvrir l'appétit non ?
Oui, de toute façon, comme dit l'adage, l'appétit vient en mangeant. Aujourd'hui on savoure ce qu'on est en train de mettre en place, mais on n'est pas à l'abri non plus d'une défaillance. Tout ce qui est pris n'est plus à prendre. Il faut rester dans cette logique de vouloir être une équipe offensive, de vouloir marquer plus de points que l'adversaire, tout simplement. Donner, prendre du plaisir, je pense que ce sont les maîtres-mots de cette saison.

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22 Sep 2016 21:28 #106504 par Daxipedia
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Rendering Error in layout Message/Item: fopen(https://api.twitter.com/oauth2/token): failed to open stream: no suitable wrapper could be found. Please enable debug mode for more information.

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22 Sep 2016 22:42 #106505 par oban
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Oh ben dites donc, l'USD a tapé dans l'oeil d'Eurosport!! Les vilains asticots pistonnés tout rouges sont devenus des jolis papillons qui égaient la scène de la ProD2... Les temps changent... Et c'est tant mieux!!!

"Terre de grandiose et ensorcelante poésie que j'ai maladivement aimée et qui reste devant mes yeux et à travers l'amertume de mes regrets, toujours majestueusement souriante."
Félix Arnaudin

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