on dirait la photo qu'a mise en ligne Dalton! Et le copyright ??????

De retour sur le forum pour................;;une mauvaise nouvelle tirée de S-O

Le talonneur Cyriel Blanchard, transfuge du Stade Montois, s’est blessé ce week-end à la main en bricolant. Le club pourrait recruter un joker médical

Le talonneur Cyriel Blanchard devrait manquer le premier tiers de la saison de l’US Dax. Recruté cet été, l’ancien joueur du Stade Montois, véritable leader du pack, s’est blessé assez sérieusement ce week-end à la main… en faisant du bricolage à son domicile. Un accident domestique imprévisible, aux conséquences fâcheuses. Compte tenu de la gravité de cette blessure, Cyriel Blanchard devrait être absent au moins trois mois des terrains, convalescence et rééducation comprises.
La nouvelle est un coup dur pour le club dacquois qui ne dispose plus que d’un talonneur valide sur trois, avec un effectif qui comprend Cyriel Blanchard mais aussi Maxime Delonca et Romain Maurice, après le départ de Kevin Firmin à Castres et la retraite de Boris Bethery, qui a privilégié sa reconversion professionnelle depuis son admission à l’école de kiné de Dax.
Le président Philippe Celhay a confié à "Sud Ouest" que l’US Dax était sur la piste d’un joker médical, pour trois mois. "Nous attendons le feu vert de la Ligue nationale de rugby. On a déjà quelques pistes, pas forcément auprès de joueurs étrangers. La situation devrait se régler d’ici la fin de la semaine", promet Philippe Celhay.

alexf écrit: écrit:

on dirait la photo qu'a mise en ligne Dalton! Et le copyright ??????

La photo que j'ai mise venait de sudouest.fr... comme nous sommes sur un forum privé, Sud-ouest s'en tamponne probablement le coquillard...par contre, repris par un média concurrent, pas sur qu'ils apprécient !

claudius écrit: écrit:

De retour sur le forum pour................;;une mauvaise nouvelle tirée de S-O

Le talonneur Cyriel Blanchard, transfuge du Stade Montois, s’est blessé ce week-end à la main en bricolant. Le club pourrait recruter un joker médical

Le talonneur Cyriel Blanchard devrait manquer le premier tiers de la saison de l’US Dax. Recruté cet été, l’ancien joueur du Stade Montois, véritable leader du pack, s’est blessé assez sérieusement ce week-end à la main… en faisant du bricolage à son domicile. Un accident domestique imprévisible, aux conséquences fâcheuses. Compte tenu de la gravité de cette blessure, Cyriel Blanchard devrait être absent au moins trois mois des terrains, convalescence et rééducation comprises.
La nouvelle est un coup dur pour le club dacquois qui ne dispose plus que d’un talonneur valide sur trois, avec un effectif qui comprend Cyriel Blanchard mais aussi Maxime Delonca et Romain Maurice, après le départ de Kevin Firmin à Castres et la retraite de Boris Bethery, qui a privilégié sa reconversion professionnelle depuis son admission à l’école de kiné de Dax.
Le président Philippe Celhay a confié à "Sud Ouest" que l’US Dax était sur la piste d’un joker médical, pour trois mois. "Nous attendons le feu vert de la Ligue nationale de rugby. On a déjà quelques pistes, pas forcément auprès de joueurs étrangers. La situation devrait se régler d’ici la fin de la semaine", promet Philippe Celhay.

il s'est brulé en préparant une pizza ?

claudius écrit: écrit:

De retour sur le forum pour................;;une mauvaise nouvelle tirée de S-O

Le talonneur Cyriel Blanchard, transfuge du Stade Montois, s’est blessé ce week-end à la main en bricolant. Le club pourrait recruter un joker médical

Le talonneur Cyriel Blanchard devrait manquer le premier tiers de la saison de l’US Dax. Recruté cet été, l’ancien joueur du Stade Montois, véritable leader du pack, s’est blessé assez sérieusement ce week-end à la main… en faisant du bricolage à son domicile. Un accident domestique imprévisible, aux conséquences fâcheuses. Compte tenu de la gravité de cette blessure, Cyriel Blanchard devrait être absent au moins trois mois des terrains, convalescence et rééducation comprises.
La nouvelle est un coup dur pour le club dacquois qui ne dispose plus que d’un talonneur valide sur trois, avec un effectif qui comprend Cyriel Blanchard mais aussi Maxime Delonca et Romain Maurice, après le départ de Kevin Firmin à Castres et la retraite de Boris Bethery, qui a privilégié sa reconversion professionnelle depuis son admission à l’école de kiné de Dax.
Le président Philippe Celhay a confié à "Sud Ouest" que l’US Dax était sur la piste d’un joker médical, pour trois mois. "Nous attendons le feu vert de la Ligue nationale de rugby. On a déjà quelques pistes, pas forcément auprès de joueurs étrangers. La situation devrait se régler d’ici la fin de la semaine", promet Philippe Celhay.

Je comprend pas...sur sudouest.fr, c'est 1 mois et non 3

Le programme des journées 4 et 5 vient de sortir. Match à Bayonne le vendredi 8 septembre à 20h30 sur Eurosport 2

US Dax : Saint-André " globalement content"

Le manager dacquois a apprécié les progrès de son équipe malgré la défaite à Biarritz en amical jeudi soir (33–24)
"Sud Ouest". Cette ultime rencontre de préparation vous a-t-elle donné satisfaction ?

Raphaël Saint-André (manager de l’USD). Je suis globalement content du résultat et du contenu. Ce match nous a apporté encore de précieux enseignements en vue de la reprise dans dix jours. Nous avons du travail, notamment dans la finition, mais on était beaucoup mieux placés et organisés en défense. Il faudra également améliorer le jeu au pied et la discipline. Le score (33–24) ne reflète guère la physionomie de la rencontre, avec deux essais casquettes des Biarrots qui font mal, sur interceptions. Mais dans l’ensemble, on a plutôt bien rivalisé avec cette équipe.

Vos joueurs, en particulier les recrues ont-ils répondu aux consignes ?
On a 33 à 34 joueurs, quand les grosses écuries en ont dix de plus. Mais le fait de ne pas avoir trop de mouvement à l’intersaison permet de travailler sur la durée et d’avoir de bons automatismes. À la fin du match, il y avait quasiment tous les jeunes joueurs du centre de formation sur le terrain et ils s’en sont plutôt bien sortis. On va pouvoir s’appuyer sur ce match pour composer le groupe face à Grenoble (NDLR : 1re journée de Pro D2, dimanche 20 août à 14h15) et voir ce que la machine grenobloise est capable de faire.

Pourquoi partez-vous en stage à Hagetmau pendant les fêtes de Dax ?
On ne peut pas laisser les joueurs cinq jours au milieu des fêtes de Dax. Surtout ceux qui habitent en plein centre-ville et ont du mal à se reposer. Du coup on les emmène de dimanche à mercredi à la cité verte à Hagetmau. On va essayer d’insister sur la préparation rugbystique et gagner de la fraîcheur.

Sur le midol du jour: sondage auprès des entraîneurs de Prod2 .Nous sommes les favoris pour la descente avec 7 voix devant Massy et Angoulême.

tribune écrit: écrit:

Sur le midol du jour: sondage auprès des entraîneurs de Prod2 .Nous sommes les favoris pour la descente avec 7 voix devant Massy et Angoulême.

Mouais, les mêmes qui voient Grenoble monter direct?
Bref, bien malin, à ce stade de la saison qui n'a d'ailleurs pas commencé, celui qui pourra dire qui va monter, descendre, se qualifier etc...
Dax est sur le même pied d'égalité que les autres, même si certaines choses, ne poussent pas forcément à l'optimisme, mais bon...
Quelle sera la physionomie de la saison ? Des équipes ultra dominatrices ? Un championnat resserré ou tout le monde peut battre tout le monde?
Les "gros" qui descendent auront-ils digéré cette descente?
Les promus auront-ils le niveau?
Les habitués ne vont-ils pas se lassés de jouer le ventre mou?
Certains promus de la saison passée auront-ils encore le niveau?
Etc etc...

south écrit: écrit:

tribune écrit: écrit:

Sur le midol du jour: sondage auprès des entraîneurs de Prod2 .Nous sommes les favoris pour la descente avec 7 voix devant Massy et Angoulême.

Mouais, les mêmes qui voient Grenoble monter direct?
Bref, bien malin, à ce stade de la saison qui n'a d'ailleurs pas commencé, celui qui pourra dire qui va monter, descendre, se qualifier etc...
Dax est sur le même pied d'égalité que les autres, même si certaines choses, ne poussent pas forcément à l'optimisme, mais bon...
Quelle sera la physionomie de la saison ? Des équipes ultra dominatrices ? Un championnat resserré ou tout le monde peut battre tout le monde?
Les "gros" qui descendent auront-ils digéré cette descente?
Les promus auront-ils le niveau?
Les habitués ne vont-ils pas se lassés de jouer le ventre mou?
Certains promus de la saison passée auront-ils encore le niveau?
Etc etc...

Une fois n'est pas coutume South je suis de ton avis a 100/100
tout les ans il y a des surprises ,donc attendons pour voir

Dans Sud-Ouest du jour
US Dax : avec les moyens du bord

Avec le second plus petit budget de Pro D 2, les dirigeants dacquois sont restés raisonnables sur le marché des transferts, apportant un peu de sang neuf aux postes clefs à un groupe plutôt stable.
Le rugby n’est pas qu’une question d’argent, mais ça le devient de plus en plus. Avec 4,6 millions d’euros à sa disposition, le président de l’US Dax n’a pas fait des folies cette année sur le marché des transferts. Le soir de la présentation aux supporters de l’effectif et des nouvelles recrues (quatre Espoirs et cinq pros), Philippe Celhay, encore rêveur à l’annonce du montant du transfert de Neymar au PSG, n’en a pas moins annoncé que l’objectif fixé était de terminer dans le Top 10. C’est loin d’être irréaliste. Le club de Carcassonne, 9e l’an dernier, annonce moins de budget que Dax sur le papier (4,2 millions).

En baisse par rapport à l’exercice 2016–2017 (qui était déjà en retrait par rapport à 2015–2016), le budget dacquois représente néanmoins à peine la moitié de ce que les grosses écuries de Pro D 2 (Bayonne, Biarritz, Perpignan) vont dépenser cette saison, et seulement un tiers des finances du FC Grenoble. Même Nevers, fraîchement promu, débarque de Fédérale 1 avec quasiment dix millions d’euros. Enfin Massy, le revenant, disposera de 5 millions, soit 400 000 à 500 000 euros de plus que les rouge et blanc…

Manque de profondeur ?
Promu manager après le départ de Jérôme Daret pour Marcoussis et la direction de l’équipe de France de rugby à 7, Raphaël Saint-André tâchera de faire aussi bien avec cette enveloppe que du temps où il disposait, à Lyon, de la plus riche ligne de crédit du championnat, avec Sébastien Chabal, Lionel Nallet et consorts.

L’entame canon de l’US Dax la saison dernière, suivie d’un passage à vide et d’un final laborieux, prouve que la cohésion très forte du groupe actuel est un atout. Mais elle ne remplacera jamais la profondeur du banc pour ambitionner un jour de viser plus haut que le maintien dans un championnat long et dur.
En attendant, l’US Dax a réussi la performance de conserver à l’intersaison l’essentiel de son ossature, en dépit des départs regrettés de l’explosif centre Apisai Naqalevu (Bègles-Bordeaux), du talonneur Kevin Firmin (Castres), du flanker Anthony Coletta (Angoulême) ou de l’ouvreur argentin Ignacio Mieres (Agen).
La blessure à la main momentanée de l’ex-montois Cyriel Blanchard, venu prêter main-forte à la mêlée dacquoise au talon, tire en revanche de sa retraite pour trois matchs, au moins, le précieux Boris Bethery.

Faire oublier Naqalevu
Ligne par ligne, on constate que l’US Dax veille à s’appuyer autant sur des joueurs mûrs et expérimentés que des jeunes en pleine ascension, grâce à une étroite collaboration avec le centre de formation dirigé par Renaud Dulin.
À l’arrière, Nicolas Cachet et Pierre Justes devraient se partager le temps de jeu. Ils seront secondés par Martin Prat et Theo Gatelier. Aux ailes, l’US Dax dispose avec sa paire de Fidjiens supersoniques Saki Bureitakiyaca et Esava Delai de deux bons finisseurs, auxquels il faut ajouter Jean-Matthieu Alcalde, Alexandre Pilati et Julien Dechavanne.

Au centre, les coaches misent sur la puissance et l’explosivité du Néo-Zélandais Billy Ropiha pour faire oublier Naqalevu, associé à Guillaume Devade, Simon Ternisien, Olivier Klemenczak et le jeune Benjamin Puntous. À l’ouverture, le club espère voir Felipe Berchesi devenir rapidement l’animateur/buteur que l’US Dax recherche depuis deux saisons, tout en s’appuyant sur le prometteur Gaëtan Robert. Et à la mêlée, Arnaud Pic et Adrien Bau paraissent indiscutables.
Devant, l’US Dax voit arriver des recrues de choix, outre Cyriel Blanchard. En 8, le puissant Brian Tuilagui pourrait devenir la bonne pioche de l’intersaison à un poste occupé par Aisea Koliavu et Charlie Ternisien. En troisième ligne, on suivra également le nouveau venu Albain Méron, passé notamment par La Rochelle.

Pas de révolution en seconde ligne. Mais en première ligne, le club est allé chercher au centre de formation d’Aurillac le jeune Toki Pilioko, capable de suppléer aux trois postes et dont on dit déjà le plus grand bien.

Toujours dans Sud-Ouest du jour
Pro D2 : le miracle dacquois

Malgré l’un plus petits budgets de la division, le club landais s’accroche, galvanisé par le punch de son co-entraîneur et manager, Raphaël Saint-André.
Il est la pierre angulaire depuis trois saisons du jeu à la dacquoise avec son compère Corse, Patrick Furet. Du stade Marcel-Guillermoz de Romans-sur-Isère, à la vieille enceinte de Maurice-Boyau, en passant par Clermont-Ferrand, Gloucester, Lyon, le XV de Hongrie ou celui des Ours de Russie, Raphaël Saint-André, 46 ans, a déjà bien roulé sa bosse comme joueur puis entraîneur.

Avec l’un des plus petits budgets de Pro D2, à peine 4,6 millions d’euros à la louche cette saison, le frère cadet de l’ancien sélectionneur du XV de France est condamné chaque week-end à « faire des miracles », comme lui confiait un confrère il y a quelques jours à Aguilera, après la dernière rencontre de préparation contre le Biarritz Olympique

Des miracles, il en a déjà accompli quelques-uns avec la complicité du staff, en particulier Jérôme Daret, l’ex-directeur sportif du club, nommé cette rentrée à la tête de l’équipe de France de rugby à sept. Et puis celle des joueurs aussi, des pros aux jeunes du centre de formation.

formation.
De la stabilité
Voix cassée, regard bleu perçant, l’homme n’est pourtant pas prêt d’oublier son arrivée dans la sous-préfecture des Landes, à l’été 2015. L’US Dax, saignée à blanc par un exode massif des joueurs et en pleine crise après le départ de Richard Dourthe et un championnat calamiteux, fut sauvé sur le gong par la décision de la DNACG de refuser la montée de Lille en Pro D2, pour budget non sincère.
Aujourd’hui, « Rapha », comme on le surnomme déjà ici affectueusement, avec une pensée sans doute pour Raphaël Ibanez, l’enfant chéri du pays, a annoncé que l’US Dax ne devait plus se contenter de viser seulement le maintien, mais se montrer plus ambitieuse.

« On sait que ça sera dur, que nous partons avec l’avant-dernier budget de la division qui fait la moitié de ceux de Perpignan, Biarritz et Bayonne ou un tiers de celui de Grenoble. Mais il y a des signaux positifs qui sont envoyés par l’équipe, comme nos 13 victoires la saison dernière. En dépit de quelques départs à l’intersaison, nous avons pu conserver notre groupe et bénéficier de renforts intéressants. Cette stabilité permet de travailler dans la durée. »
En dépit de moyens limités, le club de Dax fait par ailleurs « tout son possible, estime Raphaël Saint-André pour se structurer et se donner les moyens de ses ambitions ». « Notre centre d’entraînement, au nouveau stade Colette-Besson est de grande qualité. Et les joueurs sont désormais équipés de balises GPS qui permettent d’affiner scientifiquement leur préparation. »

« On échange énormément »
Nommé manager sportif cet été, afin d’assurer une partie des missions de Jérôme Daret, Raphaël Saint-André officie avec deux préparateurs physiques et Patrick Furet. « Il travaille sur les avants, les zones de combat, la défense. Je m’occupe des arrières, du groupe, de l’organisation générale. Installés tous les deux sur la Côte Sud, nous faisons chaque jour la route ensemble, ce qui nous permet d’échanger énormément. » L’ex-talonneur Manu Maignien assure de son côté le suivi des joueurs de première ligne du club, donnant une homogénéité au travail des avants, jusqu’au centre de formation.
En dix ans de vigie en qualité d’entraîneur d’équipes de Pro D2, Raphaël Saint-André a vu ce championnat se métamorphoser, se muscler, avec des promus qui arrivent mieux préparés, par la semi-professionnalisation de la Fédérale 1, à l’image de Nevers et ses 9 millions de budget.

« La volonté et le travail des joueurs nous ont permis de renverser des montagnes comme on l’a fait l’an dernier contre les principaux gros à la maison. L’avènement du professionnalisme dans le rugby a tout de même changé la donne. Sur le long terme, les gros budgets finissent devant. On en est conscients. Cela ne nous empêche pas d’espérer et de travailler. Je suis un garçon positif, un compétiteur. On va essayer de renverser les Alpes, pour notre premier match de la saison dimanche », martèle Raphaël Saint-André. « Grenoble est l’équipe donnée archi-favorite en ce début de saison. On connaît nos atouts, nos faiblesses. On va se donner à fond. On verra qui est le meilleur. On espère que Grenoble ne sera pas encore à carburation maximale, car on sait que quand ça sera le cas, rares seront les autres équipes de Pro D2 à avoir les moyens de rivaliser ».

Dans Sud-Ouest du jour

US Dax : Tuineau, l’inoxydable


Né aux Fidji, international tonguien, résidant en Nouvelle Zélande et Dacquois de cœur, le deuxième ligne de 36 ans s’est rendu indispensable.
C’est jour de relâche aujourd’hui pour les Dacquois. Avant la mise en place samedi matin à Maurice-Boyau et le match contre Grenoble, dimanche après-midi à 14 h 15, les entraîneurs Raphaël Saint-André et Patrick Furet, font souffler leur équipe. Une pause revigorante. Entamée début juin, une semaine avant la plupart des autres équipes de Pro D 2, la préparation des rouge et blanc a été longue et fructueuse cette année.

Elle s’est achevée mercredi dans la sérénité, au terme d’un stage délocalisé au complexe d’entraînement sportif international de la Cité Verte, à Hagetmau, loin de la folie de la cité thermale, en proie aux festayres

Poutre maîtresse d’un pack qui a rivalisé jusqu’alors avec les principales écuries de Pro D 2, titulaire sur la feuille de match quasiment tout au long de la saison dernière, Joseph Tuineau (Joe pour les intimes) a été une fois de plus, l’un des joueurs les plus en vue lors de cette montée en puissance.
L’athlète de 2,03 pour 120 kg, qui fête ses 36 ans aujourd’hui, est un bulldozer sur le pré et un modèle en dehors. Certains joueurs l’ont même surnommé « Papa Joe », pour sa présence bienveillante et rassurante, ses conseils avisés, son engagement, son exemplarité. Au cours d’un entretien mené dans un français très fluide, Joe est revenu sur cette reprise, sa vie, son avenir…

« Sud Ouest » Comment se passe votre vie dans les Landes ? Êtes-vous heureux à Dax ?
Joseph Tuineau J’ai entamé ma carrière en France, à Montpellier avant de jouer une année à Aix-en-Provence et deux à Lyon. Pour moi, Dax c’est vraiment le meilleur endroit au niveau sportif et de la qualité de vie (sourire). Les dirigeants ont montré qu’ils tenaient beaucoup à moi, c’est important. J’attaque cette année ma troisième saison dans ce club. Avec mon épouse Daneka et nos deux jeunes enfants, on s’est installés dans une petite maison à Hinx, pas loin de la ville. On est au calme, c’est tranquille.
Pour le reste, je me sens très bien dans ce club et en pleine forme pour la reprise.

Justement, je me suis laissé dire que Daneka jouait au basket à Dax et cherchait un club ?
Oui, Daneka a joué à Dax mais maintenant elle a été recrutée par Orthez (N1F). Elle est très sportive et elle adore le basket. J’ai moi-même été un temps passionné par ce jeu quand j’étais enfant et adolescent en Nouvelle-Zélande, avant de revenir au rugby qui est le sport numéro un chez nous.

Vous jouez pour les Tonga, équipe pour laquelle vous avez même été capitaine et dont les couleurs sont le rouge et le blanc. Ça ne vous manque pas trop ?
Non, non, j’aime jouer avec les Tonga, mais je suis bien ici. J’ai accepté de devenir international tonguien, car mon père a des racines là-bas. Mais je suis né à Suva aux îles Fidji et j’ai ensuite grandi en Nouvelle-Zélande. J’ai été capitaine pour les Tonga deux fois, lors d’une tournée et aussi pour l’US Dax. J’aime les responsabilités, cela me plaît.

Comment abordez-vous cette nouvelle saison, dans un championnat de Pro D 2 que vous connaissez bien désormais ?
L’équipe de Dax a beaucoup progressé depuis deux ans. On se connaît bien. L’état d’esprit est excellent. Et la préparation a permis d’intégrer les nouveaux. On sait que ce championnat sera long, difficile, avec des concurrents armés et redoutés. Mais nous sommes très confiants.
Est-ce que ce match contre Grenoble ne vient pas trop tôt ?
Je ne pense pas. Depuis trois saisons, nous avons toujours commencé contre les plus grosses équipes du championnat, Bayonne, Oyonnax et maintenant Grenoble. Et à chaque fois, nous avons gagné. Alors comme on dit en France, jamais deux sans trois !

Vous avez presque 36 ans (il est né le 18 août 1981 NDLR.). Quels sont vos projets ? Envisagez-vous de rester en France après votre carrière ?
Pour l’instant, je ne pense qu’à jouer au rugby, faire du mieux que je peux pour faire gagner l’US Dax. Après, pourquoi ne pas rester en France, et ici à Dax ? J’aime la vie dans votre pays et je pense que ça serait une bonne chose.

merci francis....
un autre article dans SO du jour au les représentants des association de supporters donne leur ressenti sur cette saison qui débute dimanche....

je vois si je peux le scanner...

c'est ça comme chaque année...
tout va bien dans le meilleur des mondes...

Je pense que pour certains le RUGBY (... ça pourrait être n'importe quel autre sport) est une sortie hebdomadaire et peu importe le contenu ou le niveau de prestation, pourvu que l'on y soit c'est ça qui compte.
D'où le peu d'exigence concernant les subtilités rugbystiques, l'implication des acteurs , la gestion du Club, le budget , le partenariat, l'aspect technique et tactique, la compétitivité ...etc... ils sont toujours contents ... au moins ils ne se minent pas l'esprit comme certains d'entre nous ne cessent de le faire !

Encore d'accord avec toi PierDax !
Les déclarations du Président Celhay sont toujours sur la même ligne d'auto satisfaction : "nous avons une foi à déplacer les montagnes. Nous avons atteint hélas les limites des capacités de financement que peut apporter ce territoire. Trop de concurrence. Il faut faire avec ces 4.6 millions" ...

Mais pourquoi Mont de Marsan a t'il 2.5 millions de plus en budget ?
Avec quelle structure commerciale et méthode va t'il relancer les anciens sponsors ou consulter les nouvelles enseignes installées ?
Quel projet de club sinon celui d'avancer "au jour le jour" ?

Alors oui, et heureusement qu'il y a une vrai force de solidarité dans le staf et les joueurs ! Mais les héros ne sont pas éternels !!

Dans Sud-Ouest du jour

US Dax : "Je ressens une sérénité"


Président de l’US Dax rugby pro depuis une année, Philippe Celhay attaque cette saison avec confiance. Il évoque la quête de sponsors et le projet de nouvelle tribune, qui l’enthousiasme.
Pur produit du sérail, fidèle aux couleurs et aux valeurs de l’US Dax depuis sa plus tendre enfance, Philippe Celhay a longtemps été à la tête de l’association et des amateurs du club. Le socle fondateur du rugby dacquois. Depuis son arrivée il y a un peu plus d’un an à la présidence de la SASP, porté par un directoire où l’on retrouve Gilbert Ponteins, Bernard Trémont ses deux complices, ainsi que Philippe Jacquemain (à la présidence du conseil de surveillance), l’homme est sorti de l’ombre.

Celui que l’on présentait un temps comme un président de transition, s’est imposé sans faire de vague. Chef d’entreprise discret, gros bosseur, il sillonne continuellement les routes de la région et pousse même bien au-delà. De l’avis général, il semble avoir transmis son calme et sa détermination à une équipe qui fait figure aujourd’hui de Petit Poucet, dans un championnat d’ogres. Et dans la fable, à la fin c’est le Petit Poucet qui
gagne, n’est ce pas ?

« Sud Ouest » Vous voilà aux pieds des montagnes, avec cette entame à la maison contre Grenoble, un très gros morceau. Comment vous sentez-vous ?
Philippe Celhay On a coutume de dire qu’un président de club de rugby, comme un capitaine de navire, doit garder son sang-froid en toutes circonstances. Je me sens bien car on a fait tout ce qui était possible avec nos moyens pour que l’équipe débute dans les meilleures conditions. Je ressens une sérénité dans cette équipe, une vraie force de caractère. On n’est peut-être pas les plus riches du monde ni de ce championnat, mais nous avons la foi. Une foi à déplacer des montagnes (sourire).

Qu’est-ce qui empêche l’US Dax d’attirer aujourd’hui un ou deux gros nouveaux sponsors, pour franchir un palier ?
Je pense que nous avons hélas atteint les limites des capacités de financement que peut porter ce territoire. On est en concurrence avec Mont-de-Marsan mais aussi Bayonne et même Biarritz, qui viennent ratisser jusque dans le sud des Landes, afin d’attirer des sponsors. Sans compter les clubs amateurs. Je me démène depuis un an pour trouver de nouveaux partenaires pour l’US Dax, mais aujourd’hui, ces derniers sont rares. Et quand ils s’engagent, ils veulent beaucoup de retour et sont très exigeants. On ne lâche rien, mais pour l’instant, il faut faire avec ces 4,6 millions, ce qui ne permet pas de faire des folies dans le recrutement.

La configuration actuelle du stade Maurice-Boyau ne vous aide certainement pas non plus. Or, la mairie vous a promis une nouvelle tribune pour 2020. Quel est ce projet ?

Oui, le stade Maurice Boyau est clairement à bout de souffle avec une requalification en profondeur, qui a été plusieurs fois reportée depuis une quinzaine d’années, pour diverses raisons. Ce qui ne nous a pas empêchés de voir l’affluence augmenter très sensiblement, lors de la saison dernière, à notre grande satisfaction. Il est vrai qu’on a, paraît-il, le meilleur réceptif et buffet de Pro D 2 et de tout le championnat professionnel (sourire). Nous avons beaucoup avancé et travaillé ces derniers mois sur le stade avec la municipalité. On se dirige vers la construction d’une nouvelle tribune en face de la tribune principale, qui sera elle-même réhabilitée. Il faudra raser et reconstruire. Il n’y aura plus de piste d’athlétisme, puisque cette activité a migré au stade Colette-Besson. Le public sera plus proche du terrain avec des vestiaires, loges et sanitaires communs enfin au niveau du rugby professionnel. Normalement, ce projet sera prêt pour 2020. Et comme Dax disposera par ailleurs dès l’an prochain du Splendid, tout cela va nous aider, pour donner des moyens supplémentaires à l’US Dax.

Vous avez fixé comme objectif la 10e place. N’est ce pas ambitieux ?
Non, il ne faut pas se contenter de jouer le maintien. On a effectué, je pense, un recrutement judicieux et réussi. Avant de partir à Marcoussis, Jérôme Daret a pu mettre un beau projet sportif sur les rails. Par ailleurs, Raphaël Saint-André et Patrick Furet font à mon goût, un travail de fond qui porte ses fruits. Avant, le maintien se jouait à 10 victoires. Aujourd’hui, il en faut 13 voire 14. On y croit ! Avec comme disait Churchill, des larmes et de la sueur.